e manquez pas la Cabane à sucre, samedi, 20 avril prochain

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+ &

Bienvenue

à la Fédération

de la Colombie

Des ‘quatre provinces de

l'Ouest, la Colombie Britanni- que est celle qui, au point de vue de culture française. est la moins favorisée, Nos compatrio- tes doivent y entretenir leurs propres écoles, en plus de paÿer pour les écoles publiques dont ils ne retirent absolument rien. Ils ne jouissent pas encore, ni de la radio, ni de la télévision françai- se. Is n'ont pas de journal fran- çais.

Pour remédier, dans la mesu re du possible, à cette dernière Jacune, notre journal “La Survi- vance” a voulu, en 1956, se con- sidérer comme lPorgane officiel de la Fédération Canadienne- française de la Colombie et c’est avec un très vif plaisir qu'il a toujours publié, non seulement les courriers des centres bilin- ues de la Colombie, mais aussi les communiqués officiels prépa- rés par l'Exécutif de la Fédéra- tion.

Mais jusqu’à maïintenant, l’on n'avait pas réussi là-bas à orga- niser d'une façon suivie, cette publicité. En Colombie on le re- crettait: ici, au journal, nous étions tout disposés à faire plus et mieux. Le problème fut donc soulevé par le noufeau prési- dent général de la Fédération, M. Roméo Paquette et voici la solution que nous avons adoptée.

Le premier mercredi de chaque mois, nous publicrons une page spéciale, entièrement consacrée à la Fédération franco-colom bienne et ce numéro sera expé- dié à chacun des membres en rè- gle de la Fédération. L’on veut par ce moyen tenir la population française de la Colombie au cou- rant de ce qui s'y passe et bien faire connaître les mots d’ordre et les activités suggérées par l’ex- écutif de la Fédération. La pre- mière édition de cette page spé- ciale se retrouve dans le jour- nal de cette semaine.

Nous tenons à féliciter les Franco-Colombiens de cette heu- reuse initiative et leur souhaiter la plus cordiale bienvenue dans nos colonnes. Puissent leurs ef- forts être couronnés du plus en- Her suecès.

En participant à l'étude de ce projet, j’ai constaté combien les gens de la Colombie se trou- vaient malheureux de ne pas pou- voir posséder leur propre jour- nal. Ils avaient parfaitement raison. Mais de mon côté, je ne pouvais m'empêcher de me dire: “Et en Alberta... nous avons un journal, nous avons un poste de radio française. Est-ce que nos Jranco-Albertains savent l'apprécier”?.

J.P.

Tunis: rapports entre l'Eglise et l'Etat

Tunis. —— Des conversations se dé- roulent à Tunis entre un conseiller a- postolique du Vatican et M. Taieb Sah- bani, secrétaire général du ministère tunisien des Affaires étrangères, afin de parvenir à l'établissement dun ac- cord réglant les rapports entre l'Eglise catholique et l'Etat tunisien, confir- me-t-on dans les milieux compétents de la capitale tunisienne. Selon ces mi- lieux, ces conversations se déroulent dans une atmosphère de compréhen- sion réciproque .et de sérénité et elles Pourraient aboutir dans une quinzaine de jours environ. Il s’agit notamment de régler le problème des établisse- ments d'enseignement dépendant de l'archevêché, ainsi que la question des biens matériels de l'Eglise.

M Gérard Diamond, architecte bien onnu d'Edmonton, a été réélu hier brésident de la Société de prêts de lACFA, aux étudiants. Les autres

l'fficiers élus sont: vice-président et

tésorier: M. Pierre Gariépy, secrétaire: le P. Jean Patoine, conseillers: Dr Charles Lefebvre et M. René Blais.

Le Dr B. D. Kalelkar,

conseiller en chef de l'industrie auprès du Gouvernement de l'Inde, se délecte d’un jus d'orange à son arrivée à l’aérogare international de Montréal. — Le Dr Kalelkar assiste actuellement à la grande Campagne organisée en faveur de l'exportation des produits canadiens.

Organe officiel des Associations françaises de l'Alberta et de la Colombie

(A.C.F.A. — F.C.F.C.)

VOLUME XXXIIT

EDMONTON, ALBERTA

MERCREDI LE 3 AVRIL 1963

No 20

Falher

Ouverture d’un nouveau magasin

de la Coopérative

Mardi le 26 mars, la coopérative de Falher célébrait l’ouverture officielle de son magasin général. Parmi les nom- breuses rénovations qu'a subi le ma- gasin depuis quelques semaines, men- tionnons l'établissement d’un départe- ment à viande et l'agrandissement de deux autres. :

Voilà plus de vingt-cinq ans passés, cette coopérative s’organisait dans no- tre paroisse avec le support de 110 membres. Elle était alors ct est encore sous l’habile gérance de M. Paul Sicotte. On avait loué une maison sur Ja rue principale et dès 1939 des ristournes furent distribuées aux membres qui se chiffraient à 350. La: vente cette année fut de 12,500 dollars. Durant ce temps le gérant, M. Sicotte, se dé- vouait à la propagation du mouvement coopératif par l’éducation et l’organisa- tion. En 1948, le magasin général co- opératif entrait dans un local neuf qui comprenait un sous-sol et un entre- pôt. La coopérative prospéra depuis, si bien qu’en 1962 le montant des ven- tes s'élevait à $478,000 et l'actif à $400,000.

Les cérémonies d’inauguration qui eurent lieu dans l'après-midi débutè- rent par notre hymne national, O Ca- nada. Ensuite le maître de cérémonie, M. Lionel Montpetit, présenta le maire

En bref

L'A.C.F.A. a noté pour vous

Les activités françaises semblent se multiplier Sans cesse. Témoin la chro- hique Oyez-Oyez qui portait douze publications la semaine dernière.

* La x

Le Service d'emploi de l'ACFA a besoin d'un grand nombre de ména- gères et de mécaniciens. Plusieurs jeu- nes couples peuvent profiter des loyers gratuits et d’un petit salaire lorsque les femmes s'occupent des enfants.

+ + *

C'est déjà le temps pour les jeu- nes étudiants et étudiantes qui veu- lent travailler durant les vacances de s'inscrire au service d'emploi s'ils veu- lent se trouver une position durant les vacances.

+ + +

Dimanche soir, le Club Montcalm a présenté un répertoire très varié de chants. Deux pièces d’un acte ont été jouées devant un gymnase passable- ment plein. Il est intéressant de voir que plusieurs jeunes s'intéressent à l'art dramatique. La semaine prochai- ne, une autre pièce La Maison du Printemps sera jouée sous les auspices

- de l'ACFA. Cette fois, à l’Académie

Assomption. # # *

M. René Blais, de la Librairie Fi- des, revient d’un voyage de trois se- maines dans le district de la Rivière- la-Paix où il a présenté onze expo- sitions de livres dans les places aussi diverses que High Prairie, Peace Ri- ver, Manning, St-Isidore et Donnelly. M. Blais a visé à rencontrer autant de principaux, de commissaires, de pa- rents et d'élèves que possible. Il se dit très heureux de lintérêt que pren- nent ces diverses personnes ou les di- verses organisations dans le choix de livres que présente Fides.

# # *

Lors de l'ouverture officielle de la coopérative de Falher, faisant suite à des rénovations récentes, M. Paul Si- cotte, gérant et son comité de direc- tion furent l’objet de louanges pour le travail accompli dans le domaine de Ja coopération.

# * +

La semaine dernière, le secrétaire permanent, M. Fournier, accompagnait M. Ringuette à Falher, gérant de la caisse populaire de Prud’homme, Sask., à l’occasion de l'ouverture de la coo- pérative. Il a pu également rencon- trer plusieurs membres du comité ré- gional de V'ACFA. Il se dit absolu- ment heureux du travail que ce comité fait dans la région. Dimanche dernier, il parlait au groupe de professeurs du Cercle Lacombe de l'AEBA, à lAca-

-démie Assomption. Il a voulu exposer

l'importance et le rôle unique que remplissent les ‘périodiques dans notre Société moderne. Cette semaine, il tra- vaillera dans la région de Bonnyville où il rencontrera le comité régional et visitera quelques paroisses afin d'y fon- der des cercles. .

# # *

Me Louis Desrochers, président de l'ACFA provinciale, se rendra en fin de semaine dans la Rivière-la-Paix. Il

(suite à la page 8)

Un cargo américain attaque par deux chasseurs MIG au large de Cuba

Washington. — Le secrétariat d'Etat a communiqué que deux avions à réac- tion non identifiés ont tiré sur un navi- re américain, sans le toucher, dans les caux internationales au large de la côte septentrionale de Cuba. Les coups ont été tirés en travers de l'avant et de l'arrière du “Floridian”, un cargo

* de 4,600 tonnes dont l'équipage est de

30 hommes.

L’incident à été connu par un mes- sage du navire reçu par la garde côtiè- re. Le navire, parti de San Juan de Porto Rico, se dirigeait vers Miami.

Un membre de l'équipage du “Flo- ridian” a déclaré à des journalistes qu'il était certain que les avions qui ont tiré sur le navire étaient des chas- seurs à réaction “Mig” de fabrication soviétique.

Ce membre d'équipage, qui s'est identifié comme étant le deuxième mé- canicien ,a ajouté que les deux appa- reils à réaction ont survolé en rase- mottes le navire vers six heures du soir. En réponse à la question de savoir si les pilotes des appareils ont voulu tou- cher Je navire en tirant dessus, le mem- bre de l'équipage a déclaré: “Je ne le pense pas. Il s'agissait de cartouches

Air-Canada

améliore ses services

Edmonton. -— La Compagnie des lignes aériennes Aüir-Canada, par la voix de son gérant des ventes, M. Ro- bert A. Kolb, annonce d'importants changements dans ses services, en pré- vision du printemps et de l'été.

Avec un nouveau service du jour, à partir du 31 mai, un réacté partant d'Edmonton se rendra dans l'Est et en Europe, excepté Îles dimanches. Cette envolée partira d’Edmonton à 9h.10 a.m., fera un court arrêt à Calgary, filera vers Toronto, Montréal, Paris et d’autres villes européennes.

Le service -de nuit avec son envolée de 11h.50 p.m., sera aussi doublé.

Les voyageurs albertains intéressés à des voyages vers l’Europe pourront bénéficier de trois envolées par semai- ne durant la période estivale. De l'Ouest, le réacté suivra la route Hud- son Bay jusqu'au Royaume-Uni.

Une envolée internationale partira d'Edmonton les jeudis et les voya- geurs pourront faire d’autres arrange- ments immédiats à Winnipeg les mar- dis et samedis.

M. Kolb annonça également qu'à partir du 28 avril, un service Vanguard d'après-midi fera le trajet Edmonton- Calgary, Regina et Winnipeg. Le ser- vice direct Regina-Edmonton sera amé- lioré alors que la présente envolée Viscount d'après-midi sera remplacée par un Vanguard 108 sièges qui arri- ve à Edmonton à 83h. p.m. quotidien- nement.

Désormais, en direction de Vancou- ver partiront un Vanguard à ‘7h.40 am., un Viscount à 2h.15 pm. et un réacté DC-8 à 5h.20 pm.

blanches de toute façon.”

Déjà, le 20 février dernier, deux Migs avaient tiré en direction d’un ba- teau de pêche américain, l’“Ala”, qui se trouvait aussi en haute mer au large de Cuba.

Le gouvernement américain avait envoyé une protestation vigoureuse à La Havane et prévenu ue les mesures nécessaires seraient prises pour éviter de tels incidents.

Ce dernier incident viendra certai- nement devant le Conseil national de la sécurité qui se réunit à Washington. Le président Kennedy avait convoqué cette réunion depuis plusieurs jours.

Le secrétariat d'Etat à annoncé que Je commandant en chef des forces a- méricaines de l'Atlantique a envoyé deux avions de combat à réaction aus- sitôt que fut connu l'incident du “Flo- ridian”. Ce navire continue sa route maintenant sous escorle aérienne.

Miami. — Le ”Floridian” a accosté à Miami. Les 24 marins américains qui composent son équipage sont tous sains et saufs.

En débarquant du “Floridian”, le second mécanicien a déclaré aux jour- nalistes que les deux avions qui avaient tiré sur le navire étaient sans aucun doute des avions soviétiques.

Il à dit que les avions avaient fait plusieurs passes à basse altitude au dessus du cargo vers 17 heures 30, lâ- chant à chaque fois des raffales en direction du vaisseau.

Quand on lui demanda sil pensait que les avions essayaient de toucher le cargo, le second mécanicien a ré- pondu: “Je ne crois pas qu’ils voulaient vraiment nous couler. De toutes façons, ils tiraient mal. En tous cas, nous a-

(suite à ka page 8)

Bidault n’est pas le bienvenu

Bonn. — Le leader du CNR, M. Georges Bidault, a été considéré “per- sonna non grata” par l’Allemagne de l'Ouest, l'Italie et le Portugal.

M. Bidault, qui, en compagnie de son secrétaire Guy Ribeaud, se trouve à Lisbonne a été invité, par les autori- tés portugales, à quitter le pays. L’an- cien premier ministre de France était entré au Portugal sous une fausse iden- tité.

Selon un porte-parole du ministère de l’intérieur de Bonn, M. Bidault ne pourra retourner en Allemagne, étant donné qu'il a été établi qu’il s'y livre- rait à des activités politiques incom- patibles avec l'hospitalité que lui offre ce pays.

Entre temps, un porte-parole du mi- nistère italien de l’intérieur a déclaré qu'il est fort peu probable qu’une permission de séjour en Îtalie soit ac- cordée à M. Georges Bidault.

Dans la capitale portugaise, on si- gnale que le leader du CNR tentera d'obtenir l’asile politique en Amérique du Sud. Il a annoncé qu'il n’abandon- nerait pas sa lutte contre le gouvemne- ment du général de Gaulle.

de Falher, M. Michel Martel, qui a- dressa un mot de bienvenue à la fou- le. Comme notre représentant au Par- lement ne put sy rendre, M. Montpe- tit lut un télégramme de M. Baldwin qui consistait de félicitations ct de voeux de succès à la coopérative. Il y eut aussi la présentation de bagues à trois membres du personnel qui se sont dévoués depuis 15 ans ou plus au service de la coopérative, soit M. Paul Sicotte, M. Laurent Sicotte, et Mlle Blanche Demers. De plus, nous avons eu le plaisir d'entendre M. Fred Lack- hart, chargé des relations extérieures des coopératives, M. Gilles Ringuette, représentant du mouvement coopératif de Ja Saskatchewan et gérant de Ja Caisse Populaire de Prud’homme, ain- si que M. Paul Sicotte, gérant de Ja coopérative de Falher.

Près de deux mille personnes furent acccueillies par les employés du ma- gasin ct par les hôtesses, membres du Women's Guild, groupe organisé de- puis un mois pour promouvoir J’éduca- tion coopérative dans le district. Mme Paul Sicotte, Mme Lionel Montpetit et Mlle Blanche Demers en sont respec- tivement Ja président, la vicc-prési- dente et la secrétaire. Durant toute la journée, les clients pouvaient se procurer du café et des beignes gra- tuits au nouveau restaurant du maga- sin et plusieurs produits à prix réduit.

Pour bien faire suite à une si belle après-midi, une soirée ayant comme thème la coopération, rassemblait un bon groupe d'’intéressés le soir même au gymnase de l’école. M. Maiïsonneu- ve souhaita la bienvenue à tous et annonça que J’orateur invité, M. Rin- guette, était retenu au lit par un ma- laise assez grave. Sa conférence fut donc lue par M. L. Fournier, secrétai- re général de l'ACFA. Tout d’abord, il adressait des félicitations à la po- pulation qui mit en pratique les con- seils de l'Eglise en réunissant les ca- pitaux pour le grand bien de tous. M. Fournier élabora ensuite les bienfaits humanitaires, économiques, sociaux et moraux des coopératives en citant quel- ques exemples, soit entr'autres l’Assu- rance-Vie Desjardins et les Caisses Populaires établies dans notre région. Il terminait la conférence de M. Rin- guette en nous rappelant qu’un effort collectif dans la coopération produit un effet durable dans la vie économi- que. Un peu plus tard dans la soirée, M. Fournier parla du Service de Li- brairie et du Service de placement de YACFA. Les Amis de Ja Chanson vin- rent en deux reprises nous interpré- ter leur chant thème avec le soliste Lucien Aubin, puis “Mon Chalet bleu” avec Lévis Bergeron, “Petit mousse” avec Richard Chalifoux et “Tarara boum die”, chants entraînants et mé- lodieux que tous ont grandement ap- préciés. Le R.P. Bugeaud remercia l'auditoire ainsi que les invités qui ont bien voulu se rendre dans notre paroisse pour cette occasion.

A date les gagnants des prix d’en- trée, soit la valeur de $10.00 en mar- chandises, offert par la coopérative, de mardi à samedi, le 30 mars, sont M. Adélard Durand de Donnelly; M. Mau- rice Lemire, de Falher; et M. Roméo Desfossés, de Falher.

Jeannine Côté, Grade XII

M. Albert Potvin, officier d'informa- tion à la Société Centrale d’'hypothè- ques d'Edmonton, vient d'être promu au poste de rédacteur au Bureau cen- tral de 1n même Société, à Ottawa. Il entre dans ses nouvelles fonctions ces jours-ci, mais sa famille ne le rejoin- dra qu’en juin prochain, —— M. Potvin est le fils de M. Charles Potvin, dont la famille est bien connue à Edmonton- Nord,

L’assistant ministre du Commerce, M. B. J. Roberts, a accueilli un groupe de 800 acheteurs étrangers, intéressés dans les produits fabriqués au Canada. On le voit ici en compagnie de Homaïoun Baklik, président de Tesco Oïl,

de l'Iran.

Le plan de réorganisation ferroviaire en Grande-Bretagne pourrait faire |

10.600 chômeurs

Londres. — Le plan Beeching des- tiné à rendre rentable l'administration des chemins de fer de Grande-Breta- gne d'ici 1970 menace d'augmenter l'impopularité du gouvernement de M. Macmillan, Depuis la publication du plan de réorganisation ferroviaire, les expressions de mécontentement ne man- quent pas.

Après une enquête de deux années, M. Richard Becching, président de la commission spéciale ‘instituée par le gouvernement a recommandé des chan- gements radicaux: fermeture de 2,363 des 7,000 gares du pays, abolition de 320 lignes qui utilisent environ 5,000 des 17,830 milles de voies ferrées du pays et mise au rancart du tiers des 850,000 wagons de marchandises de ja société nationale des chemins de fer.

Les chemins de fer britanniques em- ploient quelque 474,000 personnes. Le plan Becching menace de réduire le personnel de 70,000.

Les Britanniques sont-ils prêts à al- ler jusque là pour faire disparaître un déficit annuel qui atteint presque $500 millions. Un syndicat de cheminots a menacé d’avoir recours à la grève pour bloquer l'application du plan. Ce syn- dicat compte 52,000 membres.

Selon le plan Beeching, le camion et l'autocar doivent être substitués au train partout où les services ferroviai- res fonctionnent à perte.

Les entreprises de camionnages, qui sont presque toutes privées, se réjouis- sent.

À la bourse, les titres des compa- gnies de fabrication de camions et d'autocars sont à la hausse depuis la publication du rapport Beeching. Tou- tefois, l'un des inconnus du problème est le système routier. La Grande-Bre- tagne a-t-elle des routes qui peuvent recevoir un surplus appréciable le trafic?

La semaine

Au Canada

En moins d'une semaine, les votants canadiens se seront choïsis un nouveau gouvernement et les lignes de bataille se distinguent de plus en plus alors qu’approche la journée du scrutin na- tional.

Bien qu’au début de la semaine der- nière les hommes politiques n'avaient qu’effleurer la question des armes nu- claires, elle devint brûlante lorsque le Secrétaire de la Défense des Etats- Unis, M. Robert MacNamara, Jaissa entendre que les bases de fusées télé- guidées Bomarc n'étaient utiles qu'à attirer le feu des fusées ennemies. Cet- te remarque dit le premier ministre Difenbaker et le chef néo-démocrate M. Douglas, détruit la politique des armes nucléaires des Libéraux, qui voudraient armer nos Bomarcs d’ogives nucléaires. Le chef Libéral, M. Pear- son, répond que les remarques du Se- crétaire de la Défense des Etats-Unis indiquent l’utilité limitée des Bomares. Il ajoute cependant que les Conserva- teurs avaient mis l'avion chasseur Ar- row au rancart pour accepter ces fu- sées et que si M. Diefenbaker les croit inutiles, c’est à lui de s'en débarrasser.

(suite à la page 8)

La semaine

Dans le monde

La situation dans les Caraïbes a do- miné la scène mondiale. Des comman- dos cubains en exil attaquèrent un car- go russe dans un port cubain, causant de graves dégats matériels, juste au moment où Moscou adressait une note diplomatique aux Etats-Unis protes- tant vigoureusement ‘contre une atta- que semblable le 15 mars. Puis le premier Castro lance un avertissement déclarant que Cuba s’armera de bom- bardiers à longue portée afin de faire cesser de tels raids. Deux jours plus tard deux avions chasseurs à réaction Mig attaquent un navire marchand des Etats-Unis dans les eaux internatio- nales au large des c.tes cubaines, puis Washington reçoit un autre note di- plomatique soviétique protestant con- tre le deuxième assaut. Le gouverne- ment américain répond ne pas être responsable et condamne ces raids qu'il qualifie d'irresponsable. Enfin, samedi, les Secrétariats de la défense et de’ la justice américains affirment que ces descentes contre Cuba font plus de tort que de bien. Les Etats- Unis prendraient des mesures néces- saires pour voir à ce qu’elles ne soient pas lancées de territoires américains. Ils invoqueront la loi de la neutralité qui rend passible toute personne prise en flagrant délit prenant part à des expéditions militaires et navales par- tant des Etats-Unis contre une autre nation qui n’est pas en guerre contre les américains. Les Etats-Unis expri- ment cependant leur sympathie à l'é- gard des cubains qui espèrent libérer leur pays du régime Castro.

# + + :

Guatemala. — Un militaire chasse le président guatémaltèque, M. Ydigo- ras, en exil au Nicatagua. M. Ydigoras n’est pas frustré cependant et des mi- lieux diplomatiques disent qu'il est même heureux de ce coup qui accor- derait la chance à son ministre de la défense, le colonel Peralta, d’assumer le pouvoir et empêcher les pro-com- munistes de prendre le contrôle du pays.

# + L

Grande-Bretagne. — Le gouverne- ment conservateur de M. Macmillan subit deux échecs humiliants et perd deux sièges parlementaires au parti travailliste dans deux élections com- plémentaires par une majorité écra- sante.

+ + +

Genève. — À la conférence de dé-

sarmement où les 17 wations sont dans

une impasse concernant la mise au ban

des essais nucléaires les Etats-Unis ont continué d'insister sur l'établissement d’une ligne de communication perma- nente entre les deux chefs d'état à Wa- shington et Moscou afin d’amoindrir le risque d’une guerre accidentelle. L’ambassadeur américain, M. Stelle, dit que les Etats-Unis prendraient l’ini- tiative dans l'établissement d’une telle ligne.

Londres. — Sa Majesté la Reine et le Prince Philippe rentrent en An- gleterre à l'issue d’une visite de deux mois en Australie et en Nouvelle Zé- lande.

Page 2

Les hommes sont fous! par Pierre L'ERMITE

OR TS SNS

(suite de la semaine dernière) XXI

Jai su qu’au bureau féminin, ce fut une folle joie quand on apprit l'a- venture des Jocistes et de la camionet- te, et que Île diretceur général m'ap- pelait dans son cabinet pour me “la- ver Ja tête”.

Mlle Chantal, aidée par plusieurs autres, a courageusement plaidé l’inex- périence et le bon coeur de mes petits, Et Ja discussion, paraît-il, fut .chau- de.

Derrière les rideaux, Léone gucttait ma sortie de chez le directeur.

Il paraît que j'étais très pâle, et que j'avais l'ai tout à fait “petit garçon”.

Mais ce nest pas tout.

Le soir même, dans ma boîte aux lettres, j'ai trouvé une caricature — pas mal dessinée, ma foi — me repré- sentant en don Quichotte, à cheval, la lance au poing, me précipitant contre des moulins à vent, coiffés du bonnet phrygien. Et cela, sous les yeux d’un ruré hilare et d’une vieille fille joi- gnant pieusement ses mains.

J'ai eu une petite pincée au coeur en regardant cette vilenie,

Je ne voudrais pourtant pas que mon directeur ait si vite raison...

Après tout, ce n’est peut-être qu’un incident dont j'ai, dans ma sensibilité exagéré la gravité.

Tournons la page.

XXI

J'ai remrecié, ce matin, Mlle Chan- tal d’avoir défendu mes petits Jocistes contre l’indignation subite des bureaux et des ateliers. Et je l'ai priée de transmettre ma gratitude à toutes cel- les qui lavaient soutenue,

—Comment lJ'avez-vous appris? me demanda-t-elle.

Parce que je sais tout.

—Oh.… tout!

La jeune fille me dit ce mot avec un intonation qui me frappa. Elle a peut-être reçu une caricature, elle aussi?

Cette pauvre enfant est d’ailleurs d’une tristesse que son travail ne réus- sit pas à dissiper. Et pourtant elle sin- téresse beaucoup à tout ce que je fais. Ainsi. l’autre jour, à la suite d’un cal- cul serré, elle m'amena à modifier un profil d’hélice à pas variable, pour conserver la même vitesse dans l'air raréfié des hautes altitudes. Or, com- me je l'ai expliqué aux ouvriers, si cet- te hélice est le complément indispen- sable d’un moteur à puissance cons- tante, sa mise au point est très délica- te.

Mais Mlle Chantal ne peut pas dé- tourner sa pensée du deuil qui menace son foyer.

Comme je la félicitais d’une simple, mais très jolie robe, inaugurée ces jours-ci, elle me répondit:

—Elle ne coûte pas cher, et c’est moi qui l'ai faite. Seulement j'ai bien peur de navoir plus longtemps à la porter.

Je suis allé voir son père aui est le type classique de l’offcier de marine française. Visage énergique, des yeux qui regardent en face. mais d'une grande mélancolie d’expression; car aimant passionnément son pays, il voit se rapprocher, chaque jour, le désastre où les politiciens le mènent et que, silencieusement, prépare l'Allemagne.

Biculturisme . . .

11 semble de plus en plus évident, qu’inéluctablement, le fait français se- ra reconnu en pratique dans toute l’é- tendue du Canada d'ici quelques an- nées, Cependant, le bilinguisme glo- bal sera l'affaire de la jeune généra- tion. Les jeunes anglophones pour peu au’on leur en donne les moyens dans les écoles ont déjà commencé à appren- dre le français, ils le feront de plus en plus. D'autre part, il faut aussi que dans toute l'étendue du Canada on per- mette aux francophones de s’instruire dans leur langue à tous les niveaux d'éducation. Les francophones n’ont jamais hésité à apprendre l'anglais. Jl reste aux anglophones, aux jeunes à apprendre le français de sorte que les deux cultures en viennent à converser et à communiquer dans l’une ou l’autre langue.

Jusqu'ici, de par une organisation inadéquate, les anglophones n’ont pas eu vraiment l’occasion d’apprendre le français et de profiter des richesses de la culture française.

Ne comptons pas sur les plus de 50 ans du monde anglophone canadien pour abonder dans le sens du bicultu- ralisme, c’est aux jeunes anglophones à y travailler mais encore faut-il qu'ils aient en main les outils nécessaires.

J'ai parlé assez longuement avec Jui.

Il pense absolument la même pen- sée que moi.

—Bien des choses, m'a-t-il dit, ren- dent: la catastrophe inévitable: d’a- bord, l’athéisme officiel du pays, qui, depuis plus d’un siècle, engendre par- tout un besoin effréné de jouissance. Quand le ciel est supprimé, il ne res- te plus que la terre.

Et, se soulevant péniblement sur son fauteuil, ce marin continua:

—Quel insulte à Dieu de ne jamais prononcer offciellement son nom! Au- cun de nos présidents n’a osé le nom- mer dans un discours. Seule, 11 France, pays pourtant comblé de faveurs divi- nes, persévère dans cette apostasie a- bominable.

... Et ces générations d'enfants, laï- quement élevés en dehors de toute pensée religieuse, et même patrioti- que. Quelle graine pour lavenir!.… No- tre pays est comme vidé d’idéal et d’a- mour. Il ne sait plus que jouir et haïr.

Et puis, il y a des miracles que Dieu ne peut pas faire. Il ne peut pas fai- re qu'un cercle soit carré, onu que deux et deux fassent cinq. Or, depuis cinquante ans, le Français barre obsti- nément Ja route à Ja vie. Des millions d'enfants devraient être là. Et ils n’y sont pas. Dieu, tout Dieu qu'il est, ne peut pas faire qu’ils y soient. Et, comme Ja nature a horreur du vide, l'Allemagne, surpeuplée, réclamera un espace vital, c’est-à-dire nos colonies: Et J’Italie, pour les mêmes causes, en fera autant.

——Mais on prie tellement! observe sa fille.

Sans doute, on prie quelques- uns. par la majorité, Et, très souvent, c'est une prière hâtive, prière de la peur, et sans lendemain, Que représen- te ce minimum de supplications dans le plateau de la balance divine, quand l’autre côté est surchargé d’iniquités.. Que voulez-vous! Tout se paye. Nous allons payer...

1] ne faut pourtant pas désespérer

—Certes non! Mais Dieu va secouer de la France, lui dis-je. terriblement arbre pour en faire tomber les fruits pourris, Et il y en a!

Chantal m’a très remercié de l’aide morale que j’apportais ainsi à son pè- re. Puis, en rougissant un peu, elle m'a demandé de ne pas dire à l'usine que j'étais venu voir son cher malade. Et cela pour ne pas exciter la jalousie de certaines collègues,

—AÀ ce point-là.

—Mhais oui. à ce point-là.

—Léone..? lui dis-je.

Mais Chantal n’a pas répondu à cette question.

Et, comme je protestais contre sa re- quête, elle insista:

—Je vous assure que cest mieux ainsi.

—ÂAlors, je me tairai.

Je suis parti, tout triste de cette re- commandation, faite au seuil d’une tombe! J'avais tellement rêvé le con- traire! le coeur à coeur avec tout le monde. l'usine, une grande famille, où l’on s’aimerait tous, les uns les au- tres, au grand jour.

Et, maintenant, pour ne pas déchaf- ner le mal, il faudra se cacher pour faire le bien. Ainsi, il est certain que le travail de Chantal est très supé- rieur aux autres. Mais je devrai pren- dre des précautions pour l'en félici- ter, car ce serait la jeter en pâture aux dents de Léone.

Au Zoo de Vincennes, quand deux tigresses sont dans le même bureau — je veux dire dans la même cage, — il faut que le gardien donne en mé- me temps, les deux quartiers de vian- de aux deux bêtes, sans quoi une ti- gresse se précipiterait sur l’autre pour la mordre, et lui voler son os.

Après deux mille ans de christianis- me, l'humanité en est-elle encore là? Pauvre Christ, dont on refuse la for- mule divine d'amour. La seule pour- tant qui créerait déjà un paradis sur la terre. Les hommes sont fous!

(à suivre)

La * Lé - Réponse à Pékin

Un porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères a qualifié de “calomnie dépourvue de fondement et

ne méritant que le mépris” les accusa- tions de la radio de Pékin selon les-

quelles l'Inde détiendrait plusieurs mil- liers de citoyens chinois comme “ota- ges”. Le porte-parole à précisé qu'il n’y avait que 2,000 Chinois internés en Inde et que le gouvernement indien leur avait déjà offert de quitter le pays dès qu’ils le désireraient,

Présage …

D'où vient cette douceur qui flotte dans la brise? Et quel est ce parfum dont la senteur me grise? —Te vois à l'horizon comme une écharpe blanche Qui monte des labours, forme des aïles d’anges Et meurt dans le ciel bleu. T’abeille cherche une fleur, L'oiseau, une compagne, et l’homme... le bonheur! Mais contre la raison, son esprit se rebelle.

I1 demande au printemps une moisson plus belle. Tandis que les humains escomptent l’avenir, Le ruisseau, bien plus sage, ne voudrait qu'élargir Le sentier qui le mène où l'attend son destin. Les champs demandent aux cieux la rosée du matin Et les sillons béants attendent la semence. J'ai trois petits amis dont j’aime la présence. Et pour eux, le printemps, c’est le “bonheur du jour”! Pierre, sur son tricyele a fait mille détours ... Et crie: “Je mange le vent”! T1 n’a plus de casquette, (Elle flotte dans le ruisseau) It sur sa trottinette, Lucienne lui répond: “J’ai fait le tour du monde!” Le plus heureux, c’est Jean. Avec ses bottes neuves, il explore les trous d’eau. Et répète sans cesse: “De l’eau encore de l’eau” Un remords fugitif... (Suprême tentation, que j'ai connu moi-même). Les recommandations... C’est la “marée montante”, rien ne peut larrêter! Les bottes vont sombrer et l’enfant atterré, Fait un violent effort, il atteint la chaussée Et, trempé jusqu'aux os, il s’en va “déchaussé”. Maman, qui s'inquiète, vient d’entr’ouvrir la porte Un éclair de génie ! Jean brandit ses deux bottes; “Maman, les ai sauvées, étaient pour être noyées !”?

LA SURVIVANCE

Quelle ivresse l’inonde!

M...

NORAD affirme que les Bomarcs ne peuvent pas être équipés d’ogives non nucléaires

Ottawa. — Selon NORAD, il fau- drait au moins trois années et plus de $30,000,000 pour mettre au point une ogive non nucléaire, à grande puis- sance explosive, pour les missiles Bo- marc utilisés pour la défense du Ca- nada. |

Cette information apparaît dans un communiqué reçu à Ottawa du quar- tier général du Commandement nord- américain de la défense aérienne ins- tallé à Colorado Springs, aux Etäts- Unis.

Se communiqué a été préparé pour satisfaire la curiosité d’un certain nom- bre de personnes sur ce point. It pré- cise que toute ogive de type classi- que ne pourra jamais être que beau- coup moins efficace que les ogives nucléaires dont peuvent être équipées actuellement les Bomarcs.

Dans son discours à Halifax, le pre- mier ministre, M. Dicfenbaker, avait

déclaré que, selon une communication.

faite par NORAD, en 1961, le Bo- marc pouvait tout aussi bien être mu- ni d’une ogive classique que nucléai- re.

Le nouveau communiqué de NO- RAD note que les recherches en- treprises par les savants de l’armée de l'air des Etats-Unis pour mettre au point une ogive non-nucléaire pour le Bomarc-A furent abandonnées dès qu'on constata que les résultats se- raient Join d’être satisfaisants. Les ba- ses canadiennes peuvent lancer des Bomarc-B. Pour ce type de missile, il n’y eut aucun travail de recherches en vue de fabriquer une ogive autre que nucléaire et, poursuit le communiqué on n'a aucunement l'intention de se livrer à des recherches en ce sens dans l’armée américaine de Pair.

Par ailleurs, on a appris à Ottawa que les commandants de NORAD dé- siraient installer un poste de comman- dement d'urgence à North Bay, en On- tario, où se trouve l’une des deux ba- ses de lancement de Bomarc du Ca- nada. L'autre base se trouve à La Macaza, dans le Québec.

On croit savoir que le gouvernement américain a approuvé ce projet et qu'il ne reste plus qu’à attendre Yas- sentiment du gouvernement canadien.

La base de North Bay présente l’a- vantage d’avoir été aménagée sous terre. C’est la seule installation sou- terraine parmi les 22 qui se trouvent sous l'autorité du commandement ca- nado-américain de défense aérienne.

Le quartier général de NORAD à Colorado Springs est construit entière- ment en surface, ce qui le rend par conséquent très vulnérable. Un quar- tier général d'urgence serait pratique à North Bay jusqu'en 1966. C'est alors que doit être parachevé le grand cen- tre souterrain de NORAD dans les monts Cheyenne, près de Colorado Springs. Une somme de $66,000,000

est consacrée à ces travaux. Dès

’été prochain, la base de North Bay recevra le Commandement cana- dien de la défense aérienne, installé

LA SURVIVANCE

Hebdomadaire publié tous les mercredis à 10010 - 109ème rue, Edmonton, ‘Alberta, Journal indépendant en posa et igieuse et nationale,

entièrement consacré à la cause re

Directeur: R.P. Jean Patoine, o.mii.

PRIX DE L’'ABONNEMENT $3.50 par an ou $2.00 pour 8 mois; Etats-Unis et Europe: $4.50 par an. Organe officiel des Associations françaises d’Alberta et de Colombie, Autorisé comme envoi postal de la deuxième classe, paiement comptant.

des Postes,

Ottawa, avec

MERCREDI LE 8 AVRIL 1963

La Bible vous parle

Aimez vos ennemis, priez pour vos per- sécuteurs; ainsi serez-vous fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. |

(Mt. 5, 44-45)

(Texte choisi par la Société Catholique de la Bible)

actuellement à St-Hubert, près de Montréal .Ce commandement devien- dra le quartier général du secteur nord de NORAD.

C'est l’ancien ministre canadien de

la Défense, M. George Pearkes, qui fit prévaloir l’utilité de construire dans le sous-sol à North Bay. Si Jamais cet- te base devient un second quartier général de NORAD), il faudra y ajou- ter des centaines d'hommes, des Ca- nadiens et des Américains, au person- nel.

Votre maison L'achat d’une maison neuve

La grande majorité des propriétai- res-occupants achètent une maison dé- jà construite. Pourquoi? ‘Il y a plu- sieurs raisons. Lorsque vous achetez une maison déjà construite, vous pou- vez voir exactement ce que vous ache- tez, et vous savez ‘combien cette maïi- son va vous coûter. Un autre avantage, c’est que vous allez probablement payer moins cher en achetant qu’en faisant construire vous-même car la maison dans un projet permet de réaliser des économies. Les bâtisseurs, grands et petits, obtiennent de meilleurs prix pour les matériaux. Le travail d’exca- vation coûte moins cher sur un même emplacement, Des ouvriers d’expérien- ce font les travaux plus rapidement et les dépenses générales sont réparties sur toutes les maisons qui sont cons- truites en même temps. Tous ces fac- teurs se reflètent dans le prix de ven- te des maisons. Ce qui revient à dire que vous profitez des bénéfices de la production en série.

# * #

Quels sont les points à considérer avant d'acheter une maison. Il faut vous assurer que le modèle et J’em- placement de cette maison vous con- vient. L'aménagement intérieur de la maison se prête-t-il à votre genre de vie? Vous faudra-t-il acheter d’autres meubles? Serez-vous à proximité de votre travail, des écoles, des magasins et des églises? Ce sont là quelques points que vous devrez considérer a- vant de prendre une décision. L'achat d’une maison constitue pour une fa- mille ordinaire le placement principal d’une vie et il faut en considérer avec soin tous les facteurs. Comme vous ha- biterez cette maison pendant Jong- temps, il faut vérifier la qualité et la réputation du bâtisseur. Il est impor- tant que vous inspectiez avec soin la maison avant de l'acheter ou que vous preniez les arrangements nécessaires pour qu’un spécialiste le fasse pour vous.

—Les vices partent d’une déprava- tion du coeur; les défauts, d’un vice de tempérament; le ridicule, d'un dé- faut desprit.

La Bruyèr

+ # + Ç

—L'homme ridicule est celui qui, tant qu'il demeure tel, a les apparen- ces d’un sot.

La Bruyère

e conseil algérien exige la revision de l’accord d’Evian

Alger. — L'Assemblée nationale algérienne a approuvé à l’unanimité, moins une voix et une abstention, la décision du gouvernement de deman- der au gouvernement français l’ouver- ture de négociations pour la revision des clauses militaires de l'accord d'E- vian.

“L'Assemblée nationale algérienne fait sienne la déclaration du président du Conseil, demande au gouvernement de tout mettre en oeuvre pour que explosion nucléaire du 18 mars soit réellement la dernière sur le sol na- tional et d’entamer au plus tôt une négociation spécifique tendant à la ré- vision des clauses militaires de J'ac- cord d'Evian”, indique la motion a- dopté par les députés algériens.

“L'Assemblée nationale fait con- fiance au gouvernement pour poursui- vre la politique de coopération saine et loyale, conforme aux intérêts des deux pays et respectueuse de la sou- veraineté algérienne”, est-il ajouté dans ce texte qui a été mis aux voix après une ultime intervention de M. Ben Bella.

Le président du conseil algérien a évoqué l’ensemble de la politique ato- mique française, affirmant que le ré- cent essai relève d’une gageure qu'’ac-

centuent J’amertume de la France de

ns # . ed se voir écartée du club atomique et sa

détermination de s'assurer une indé- pendance nucléaire en mettant sur pied une force de frappe nationale en dépit de toutes les implications sur le plan interne, aussi bien que sur ses relations internationales et sa posi- tion au sein de l'Alliance atlantique. REACTION A PARIS:

Les observateurs parisiens se sont bornés à constater le ton modéré du discours de M. Ben Bella. Dans les milieux autorisés français, ce discours n'a suscité aucun commentaire, Il est évident que le gouvernement français attendra d’être saisi officiellement d’u- ne demande de revision de telle ou telle clause des accords d'Evian pour faire connaître sa position devant une telle initiative.

—-Qui de nous n’a pas regretté cet âge où le rire est toujours sur les lè- vres?

J.-J. Rousseau + + 2 —Rire en toute occasion est la mar- que d’un esprit sans discernement. Orenstier L 1 L + Rien n’est plus sot qu’un sot rire.

Théophile Gauthier

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Michel Quoist n’a pas besoin d’introduction auprès de nos lecteurs. La réception enthousiaste donnée à ses ouvra- ges “Prières”, “Réussir” et “Aimer” — Dany” — et l'intérêt soutenu depuis, à se procurer ces volu- mes, attestent de la valeur de l’auteur et des sujets qu’il

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Mercredi le 8 avril 1963

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C'est pourquoi Dieu l'a suprême. ment exalté et lui a donné le Nom "qui est au-dessus de tout nom. : C'est pourquoi, au nom de Jésus, tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers. (Phil, 2, 9-10)

:. Société Catholique de la Bible PS —Le plus sage est celui qui ne pen- se pas l'être. Boïleau * L 2 #

—N'attendons pas que la santé ait | fui à tire-d’aile pour nous armer de ]a | prudence qui nous aurait permis de la conserver.

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à .

LA SURVIVANCE

Mercredi le à avril 1963

Page 8

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La foi de nos jeunes

Maturité religieuse :

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Autour du Concile du Vatican a ES

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LL VE SE LE EE TS

Alberta

La consommation des

par Camille Dozois, ptre

11 y a quelques jours, Monseigneur E. Carter, évêque auxiliaire de London, Ontario, et auteur bien connu de The Modern Challenge to Religious Education, déplorait Vattitude négative que prend trop souvent l'éducation de la foi. Par contre il énumérait ce qu’il appelait les piliers d’une véritable initiation religieuse.

AMOUR POUR AMOUR:

A l'initiative d'amour de Dieu pour nous, il n’y a pas d'autre réponse valable qu’une réponse d’amour. Pour le salut, il faut plus qu’une réponse de niveau intellectuel ; il faut une réponse d'ordre moral. Et cest justement ici selon Mgr Carter, que l'attitude religieuse négative se fait le plus sentir. La morale chrétienne se résume le plus souvent à une série de lois, d’interdictions, de condamnations et de punitions. On obéit par crainte du péché mortel, un peu comme si on payait les primes d’une assurance-feu céleste. C’est 1à, chez les éducateurs de la foi, une grave incompréhension de la pédagogie de la foi. Notre attitude doit être plus positive: notre libre réponse comme enfants de Dieu doit être une réponse à un Dieu d’amour.

L'AMOUR DE DIEU S'EST MANIFESTE HISTORIQUEMENT :

C’est là le deuxième pilier de l’éducation de la foi. Le Plan de Dieu, son Amour, ont été révélés historiquement. Si nous voulons découvrir cet Amour de Dieu pour les hommes, il nous faut retourner aux événements au sein desquels il s’est manifesté. Dans la catéchèse, il faudra retourner à la présentation de la Bonne Nouvelle, à la

proclamation de ces événements qui témoignent de l'Amour de Dieu.

UN TROISIEME TILIER: L’ECRITURE SAINTE.

L'Histoire de notre salut, et plus particulièrement l’in- tervention de Dieu dans l’histoire humaine dans la personne du Christ, est contenue dans la Bible. Nous devons lire lFEcriture avec respect et avec foi. Il ne s’agit pas pour nous d'adapter l’Ecriture à nos définitions humaines; c’est plutôt le contraire qu’il faut faire. L’Ecriture, parole de Dieu, a un attrait irrésistible; les portraits qu’elle trace de la bonté, de l’amour et de la miséricorde divines seront

plus utiles à nos jeunes que toutes les définitions abstraites du catéchisme.

L'EGLISE: PROLONGEMENT DE L'ACTION REDEMPTRICE DU CHRIST.

L'Eglise, sa mission, son culte, sont le quatrième pilier de l'éducation de la foi. Le Christ nous est présent dans l'Eglise qui le prolonge dans le temps et l’espace. Vivre avec l'Eglise, dans son histoire et son culte, Cest revivre en nous les mystères du Christ, c’est être présent au Christ comme il nous est présent.

EDUCATION CHRETIENNE et DEVELOPPEMENT INTELLECTUEL.

Monseigneur Carter terminait sa causerie par les re- ques suivantes : :

“IL w’y a pas de conflit entre une véritable éducation chrétienne et un vrai développement intellectuel.

“T1 y en a qui pensent que nous plaidons pour que tout contenu philosophique soit enlevé du catéchisme. Cela est absurde. Nous affirmons tout simplement que les petits sont incapables d’abstraction. Ils en seront capables plus tard lors d’études plus avancées. Ils sauront d’ailleurs alors que ce qu’ils cherchent en vaut la peine.

. “Pourquoi tant de personnes laissent-elles de côté leur religion et n’y trouvent aucun intérêt après avoir quitté Vécole? C’est qu’elles n’y ont découvert rien d’intéressant à l’école même. Le catéchisme a été pour eux un sujet ennuyant et accablant; et c’est trop souvent là le cas.”

miniature devenu

Succès d'un sous-marin

aliments au Canada

Ottawa. — M. S. C. Barry, sous-mi- nistre fédéral de l'agriculture prévoit que la consommation des aliments au Canada aura augmenté des deux tiers en 1980 alors que la superficie des terres cultivées aura diminué.

M. Barry a basé sa prédiction sur la croissance économique au Canada et celle de la population qui aura at- teint alors 27,000,000 d'habitants.

M. Barry parlait à l'ouverture dela Conférence canadienne sur les aliments tenue en vue du Congrès mondial des aliments qui doit avoir lieu en juin, à Washington, sous les auspices de l'Or- ganisation des aliments et de J'agri- culture de Y'ONU.

un cauchemar

Berlin. — Le grand succès obtenu à l'exposition nautique internationale de Berlin-Ouest par un sous-marin mo- noplace miniature, aux performances appréciables et aux prix relativement modique de 5,700 marks (envison $L.- 500)), est devenu le cauchemar des autorités de la police fluviale de Ber- lin-Ouest, En l'absence de toute régle- mentation du travail fluvial sous-ma- rin, on s'inquiète en effet d'une éven- tuelle invasion des cours d’eau, dès ’été prochain, par une véritable flot- te de sous-marins de poche. Depuis Fouverture de l'exppsition, 391 de ces nouveaux engins-jouets ont déjà été vendus.

La première session du deuxième

Concile du Vatican

Par Ph. Delhaye, extrait de “L'Ami du Clergé”’ .

Remarques préliminaires sur les informations qui concernent le Concile

LE ROLE DE LA PRESSE:

Si ces notes paraïssent avec un cer- tain retard, ce nest pas par négligen- ce qui pas manque de zèle. C’est es- sentiellement par volonté de se donner un temps de réflexion, de trouver le moyen de laisser se décanter des im- pressions qui, parce qu'elles étaient vives, risquaient de ne pas être exac- tes.

Loin de moi l'idée de médire des.

journalistes et de leur rôle au Concilel Ils devaient suivre l'actualité jour par jour sinon heure par heure. Ils ont rendu bien des services, et le bureau de presse les a encouragés. Mais ils auraient désobéi aux lois d’un genre assez strict s'ils n’avaient pas visé au sensationnel, aux effets de séance si- non aux jeux de scène, Il ne leur était pas possible de saisir le sens profond d’une tendance puisqu'ils ne pouvaient attendre qu’elle mûrisse.

Il est profondément regrettable, par exemple, d’avoir vu France-Soir titrer

Sur une nomination

Monsieur le Rédacteur,

Votre dernier numéro contient des félicitations à l'adresse du nouveau ju- ge Cormack, nommé par le Gouverne- ment Diefenbaker pour succéder au ju- ge Gariépy. Je reconnais ses mérites et je me joins à vos félicitations. Il a bien travaillé pour l'éducation catholique en Alberta. Mais il lui manque une quali- lication essentielle pour remplir la va- cance présente: il n’est pas de langue française.

Grâce à la vigilance de nos chefs re- ligieux et laïes d'autrefois, il existe dans lOuest une tradition voulant qu'il y ait toujours au moins un juge de lan- gue française sur le banc de Ja Cour de District. Dans les autres provinces cette tradition s'étend à la Cour Su- périeure. En Alberta nous avons eu les juges Nocl, Rouleau, Dubuc. Ga- riépy. Je suis attristé de voir disparaf- tre cette tradition par la nomination d'un Irlandais, si sympathique soit-il. C'est un autre exemple de la diminu- tion de notre influence et une nouvelle démonstration de la part du Gouverne- ment fédéral de son attitude envers la minorité française. I] nest pas surpre- nant de voir s'organiser le Séparatis- me au Québec et, à la veille du cen- tenaire de la Confédération, de trouver notre pays si divisé.

On ne me fera pas croire que sur plus de vingt avocats canadiens-fran- çais en Alberta, il ne s’en trouve pas un seul qui puisse nous représenter sur Je banc. Je constate avec regret que cette perte se produit alors que nous avons un député et un Ministre de langue française à Edmonton.

Comme organe officielle de l'ACFA “La Survivance” a comme mission de préserver le fait français en Alberta. Je m'attendais donc à de vives pro- testations. J'ai assisté aux luttes que notre Association a menée dans le pas- sé pour sauvegarder nos intérêts dans tous les domaines et j'avais espéré que nos chefs actuels seraient aussi vail- lants à défendre les positions déjà ac- auises que leurs devanciers l'ont été à les gagner.

Nous avons, à un moment donné, perdu notre représentant au Sénat. Nous avons réussi à le regagner. En sexa-t-il de même pour notre poste ju- diciaire? Il va falloir plus que des fé- licitations à ceux qui nous supplan- tent,

Un ancien de l'ACFA.

“Les (Cardinaux français en révolte contre la Curie”. Il n’y avait pas de révolte; la haute personnalité françai- se qui avait pris la parole avait reçu l'approbation de cardinaux allemands et autrichiens qui exposèrent aussi Je même point de vue. On comprend que S.ÆE. le Cardinal Feltin ait réagi avec une vigueur qui imposa une attitude plus sage. Le professeur Cullmann, “observateur” protestant, devait dire des choses semblables aux journalistes:

“Conservez la discrétion qui convient aux choses de l'Eglise. Si nous disons que nous, les observateurs, nous ren- controns une difficulté, ne parlez pas de crise et si nous affirmons que nous sommes contents, n'écrivez pas que nous sommes enthousiastes,”

1 y a place maintenant, semble-t-il, pour une réflexion plus sereine et plus calme pour ce qu'on serait tenté d’ap- peler une “philosophie de l’histoire” si le mot ne paraissait pas pédant.

UN SECRET TRES RELATIF:

Un second point qu’il faut préciser, c’est celui du secret.

En principe, celui-ci devait être as- sez rigoureux: les premiers jours, on mettait les Pères Conciliaires sur les braises en leur parlant de telle inter- vention ou de tel événement. Mais le profane n’avait vraiment aucune pei- ne à être informé et pouvait facile- ment embarrasser ceux qui étaient te- nus au secret. Ceux-ci posaient la ques- tion: “Comment donc savez-vous ce- Ja?” A quoi l’on répondait en sortant de la poche tel ou tel journal italien. Le soir de l'intervention de S.E. le Cardinal Liénart à propos du choix des commissaires, tout Rome lisait le Paese sera (journal de gauche qui compte peu d’ecclésiastiques parmi ses

Brésil: tension due au castrisme

Rio de Janiero. — Les communistes ont distribué des centaines de milliers de feuillets de propagande anti-améri- caine à Rio de Janeiro, comme prélude au congrès pro-cubain. La police avait donné l'avertissement qu’elle ne tolé- rerait aucune manifestation extérieure en faveur ou contre le congrès com- muniste, mais il semble qu’elle ait été impuissante à empêcher la diffusion des tracts. D'autre part, les gouver- neurs anti-communistes de Sao Paulo et de Guanabara ont averti les com- munistes d'observer la loi et l'ordre et de s’en tenir aux manifestations in- térieures de leur congrès. Enfin, des groupes de Cubains exilés et des con- servateurs brésiliens ont menacé de ma- nifester dans les rues et de dresser des lignes de piquets contre le congrès.

M. Spaak: l'Europe a besoin des E.-U.

Bruxelles. — “Il n'existe pas le moin- dre dissentiment entre la Belgique et les Etats-Unis, qu’il s'agisse des pro- blèmes de l'Alliance atlantique, du Congo ou du “Trade Expansion Act”, a déclaré M. Paul-Henri Spaak à l’oc- casion dun déjeuner donné en son hon- neur à Bruxelles par lAssociation bel- go-américaine. Le ministre belge des Affaires étrangères a souligné qu’il é- tait impossible de concevoir la défen- se du monde libre en séparant l'Euro- pe des Etats-Unis, qui assument 80 pour cent des charges de l'Alliance at- lantique. “Sans les 450,000 soldats a- méricains stationnés en Europe et la force nucléaire des Etats-Unis, la dé- fense européenne n'’existerait pas. Je vois mal, dans ces conditions comment l'on pourrait contester aux Etats-Unis le “leadership” de l'OTAN”, a ajouté M. Spaak.

EXTRAITS DU RAPPORT ANNUEL

1962

AFFAIRES EN VIGUEUR - : » PRIMES TOTALES PERÇUES -

1e:

s $281,564,000. = $ 5,909,200.

lecteurs habituelsl); et, le lendemain matin, Tempo (indépendant de droite) ou Il Messagero lindépendant centris- te) donnaient de nombreux détails sur ce qui, en principe, aurait dû ‘rester secret. Pour la presse la langue fran- çaise, Le Monde fut d'ordinaire le mieux informé, ce qui ne manqua pas de susciter la surprise de tel quoti- dien spécifiquement catholique. Le New-York Times donnait souvent des informations en priorité.

Un modus vivendi s'établit dès lors, et bien des informations importantes furent répandues plus ou moins offi- ciellement. Pouvait-il en être autre- ment? Il y avait plus de 2,500 Pères conciliaires, experts ou observateurs. Et tous pouvaient parler à tel ou tel pour information et pour consultation, Etaitil dailleurs tellement souhaïita- ble qu’un secret absolu s'étendit sur les délibérations conciliaires? Le con- cile a toujours voulu travailler avec toute l'Eglise, jugeant et dirigeant ses réactions certes, mais ne les suppri- mant pas. C'eût été le cas si aucune information n'avait filtré.

On se trouve ici, somme toute, de- vant un phénomène analogue à celui de l’évolution de la diplomatie. Autre- fois, celle-ci était le fait des “cabinets” et marquée du secret le plus absolu. Ne vit-on pas Louis XV mener une action diplomatique, celle du “renver- sement des alliances”, à l'insu de ses propres ministres? Aujourd’hui, si bien des démarches restent cachées, les chefs d'Etat prennent parti en des conférences de presse ou en des actes publics: ni les assemblées, ni les ci- toyens nadmettraient de ne pas être informés. Evidemment, toute compa- raison cloche, les citoyens décident par leur vote, l'Eglise enseignée n'a pas voix au concile. Il n’en reste pas moins que l'intérêt est grand dans les deux cas et qu’il serait dangereux de le frus- trer.

Il semble donc que nous n’ayons au- cun scrupule à avoir en nous servant des informations qui sont devenues pu- bliques. Il va de soi que ce sont les seules dont il sera fait état ici. Si nous en avions d’autres, elles seraient cou- vertes par le secret. Mais ce n’est pas le cas. C’est dans cet esprit que nous étudierons tout d’abord une journée type du concile de manière à en com- prendre les institutions et le cadre. Ensuite nous nous efforcerons de sui- vre le déroulement des grands faits de la première session. Enfin, nous ren- contrerons des objections qui se sont fait jour dans le grand public et nous étudierons le sens exact des opposi- tions et des divergences en ce grand dialogue quest ce Concile oecuméni- que.

(à suivre)

VOTRE CHAPEAU REVELE VOTRE CARACTERE

Selon une étude effectuée par cer- tains modelistes de chapeaux, parmi les plus cotés de la haute couture bri- tannique, il appert que le choix des différents modèles caractérise la nature de celles qui les portent.

Le résultat de cette analyse paraît dans une publication hebdomadaire dis- tribuée chez les hommes d’affaires new- yorkais. Les noms de ces fabricants de chapeaux ne sont pas révélés, mais on indique que ces personnes ont mis à jour une science permettant de con- naître la nature féminine par le choix des chapeaux, mieux encore peut-être que par l'empreinte des doigts.

Voici quelques résultats découverts de cette étude. La femme qui invaria- blement achète des chapeaux à calot- te assez audacieuse, possède un tempé- xament bouïillant et une nature géné- reuse.

Une autre femme qui a une prédi- lection pour le chapeau à bord étroit, est d'ordinaire prompte à l'attaque. L'élégante qui préfère les larges bords serait calculatrice alors que sa voi- sine, qui aime à se coiffer de plumes, serait pourvue d’un esprit aussi lé- ger et frivole.

Les petits chapeaux placés au som- met de la tête, coiffent les femmes au tempérament calme, frigide même. Les chapeaux à motifs de pétales de fleurs, constituent le choix de la femme gen- tille mais sans défense, si docile qu’elle ne se fait pas valoir.

Liste partielle:

les meilleurs périodiques pour tous les goûts

G Readers Digest (prix d’aubaine) 12 no $ 2.00 G Actualité 12n0 $ 2.00 G Maintenant 12n0 $ 5.25 G Maintenant (prix des étudiants) 12n0 $ 3.50 G Le magazine MacLean 19 no $ 1.00 F Le Samedi 26 no $ 3.50 Vie Catholique Illustrée 52 no $10.00 G Time 52n0 $ 8.00 F Chatelaine (Revue Moderne) 12n0 $ 1.50 Le Devoir 300 no $16.00 Le Devoir (éditions du samedi) 52 no $ 5.00 Relations Indications: G: intérêt général F: femmes

— S.V.P. inclure l'échange sur les chèques. — S.V.P. demander la liste complète des périodiques avec l'explication à leur sujet.

LODLOCOOODOODDOODODODOODODOOOOOOOODODODODODODODODEGOSTO

Les Caisses populaires, incapables de satisfaire toutes les demandes de prêts

M. Albert Bouchard, du Québec, est d'avis que, de nos jours, la formule de vivre selon ses moyens est plus ou moins acceptée, même de la part de nos chefs d'Etat Comme l'influence vient de haut, elle entraîne malheu- reusement notre petit peuple vers l’a- bus du crédit, a-t-il déclaré à l’As- semblée législative.

M. Bouchard a rendu hommage aux caisses populaires qui ont fait des ef- forts constants pour encourager l’épar- gne.

CREDIT:

M. Bouchard fait une mise en garde contre l'abus du crédit. “Nombreux sont les propagandistes qui nous ap- portent des formules nouvelles pour nous dire comment utiliser le crédit;

Bien que les remèdes offerts par les autres

partis ont leur valeur,

ils ne peuvent pas reconstruire un Système Monétaire

désuet.

Le Canada a besoin du Crédit Social

@ CONCEPTION POSITIVE © ACTION POSITIVE © RESULTATS POSITIFS ET CONCRETS

VOTEZ CREDIT SOCIAL DANS LE COMTE D'ATHABASCA, VOTEZ

CHABA, Peter

Insérée par l'Association du Crédit Social d’Athabaska.

LE CANADA A BESOIN DE REVISER SA CONCEPTION DE L'ECCNOMIE

mais il ne faudrait tout de même pas oublier que sans l'épargne, le crédit n’existerait pas. Les Caisses populai- res ont fait des efforts constants pour propager et encourager l'épargne, mé- me jusqu’à fonder plusieurs caisses sco- laires dans beaucoup d’endroits de cet- te province; elles méritent toute notre reconnaissance pour s'être fait les champions-propagandistes de l’épargne.

REVELATION:

Au risque de surprendre plusieurs personnes, le Conseiller législatif tient à dire que 95 p. cent des Caisses popu-

laires n'ont pas encore assez d'argent en dépôt pour satisfaire aux demandes sérieuses et légitimes d'emprunt de

leurs sociétaires.

LUCIEN MAYNARD

Candidat Crédit Social pour Edmonton-Est, dit:

: on : Que vaut un gouvernement “stable” s’il n’a pas de politique solide? Le NOUVELLES AFFAIRES - « « = 4 » % 43,520,000. Canada a eu un gouvernement libéral ou conservateur “stable” durant NOUVELLES PRIMES » » 3 2 8 s #8 $ 698,600. les 90 années de Confédération — avec quels résultats?

E TOTAL- se éses 8,830,002. DETTE ACCRUE — POIDS DES IMPOTS ACCRU -—— TAXES E sors : : s $ ' : ACCRUES — COUT DE LA VIE ACCRU -- CHOMAGE ACCRU. ACTIF sm ==. 52 3e $ 55,982,800.

Ce dont le Canada a besoin, c’est d’un gouvernement Crédit Social avec sa politique solide pour mettre fin aux effets désastreux des gouverne- ments “stables” libéral et conservateur.

RÉSERVE POUR POLICES - - : : - $ 42,601,500. VERSÉ AUX ASSURÉS ET BÉNÉFICIAIRES

En 1962 - - na nce 3,393,000. __ Un gouvemement Crédit Social avec une telle politique solide a été ; + d bon pour l'Alberta. Un gouvernement Crédit Social à la politique solide Depuis la fondation = 5 & & = $ 44,546,000. PEUT ETRE ENCORE MEILLEUR POUR LE CANADA.

LE 8 AVRIL, VOTEZ

D MAYNARD, Lucien |X|

Publiée par l'Association du Crédit Social du Comté de Edmonton-Est.

1. la Sauvegarde

Compagnie d'Assurance sur la Vie

sièGE SOCIAL, MONTRÉAL

Page 4

JOUSSARD

Nous offrons nos plus sincères con- doléances au R.P. Pinard, omi., curé, à l'occasion de la mort de son père, M. Norbert Pinard, décédé le 23 mars, à l'âge de 82 ans. 1] fut inhumé à Stc- Perpétuce, Comté de Nicolet, PQ. Le P. Pinard est allé assister aux funé- railles.

Pendant son absence, le R.P. Sauvé, de la Mission St-Bruno l’a remplacé. Nous le remercions de ses services.

Mme E. A. Shechan, de Grande Prairie, directrice régional du Home School Federation, était à Ja réunion tenue le 20 mars. Son discours portait sur les buts du Home and School, et elle a donné plusieurs conseils sur la manière de conduire nos programmes de réunions.

Les 22, 28 ct 24 mars, avait lieu à High Prairie, un rassemblement des chefs scouts. Des conférences y furent présentées ce qui aida grandement à rendre cette journée d'étude, sur le travail des chefs, profitable.

Léo Dale L'Heureux et Sydney Cau- dron sont allés prendre part à ses Ctu- des et par la même occasion ont été reçus dans Je mouvement. Dimanche après-midi, MM. Hervé Carrier et De- nis Gladue représentaient le comité des Scouts de Joussard. Le tout s'est ter- miné par un souper préparé @lt servi par les Scouts.

Le 24 mars, notre partie de cartes donnait la victoire à Mme H. Tomkins et M. John Gladuc. La rafle fut gagnée par Mme Bertin Dubé et M. Julien Carrier.

Le'31 mars, Jes heureux gagnants furent Mme Bertin Dubé et M. Lu- cien Comenu; Mme Mélina Chalifoux gagna Jes deux paniers de provisions.

Quels seront les gagnants de diman- che prochain à notre Bingo ct notre grande rafle: bons d'achats de $20.00 $10.00 et S$5.00. Venez tenter votre chance.

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Professeurs demandés

Le District d'Ecole Séparée de McLennan requiert les ser- vices de professeurs bilingues pour l’année scolaire 1963-64.

Adresses vos requêtes à M. L..J. Lamoureux, sec.-trésorier, C.P. 149, MeLennan, Alberta,

PICARDVILLE

La deuxième partie de cartes, orga- nisée par les dames du CWL, a été un magnifique succès grâce à l'appui que nous avons reçu des nombreuses pré- sences. La troisième et dernière partie de cartes du carême aura lieu le 7 avril prochain et à cette occasion la rafle d’une jolie image lumineuse de la scènc de Noël sera faite, aussi en relation des parties de cartes du carè- me.

Nous recevions, vendredi dernier, au presbytère, M. l'abbé Tanguay, curé de StEdouard, en compagnie de deux distingués visiteurs, tous deux respon- sables à la centrale nationale de la JRC, M. Campeau et Mile Denise Cam- peau, de Montréal .Nous nous sommes rendus à Legal où il y avait une ren- contre avec les jeunes ruraux des pa- roisses de Morinville, Legal, Vimy et Picardville. Une vingtaine de jeunes étaient présents. Nous espérons que de cette rencontre viendra un désir plus intense chez nos jeunes ruraux d’éta- blir chez eux le mouvement de Y’Action

catholique de la jeunesse rurale.

Mlle Aldéa Breault qui a subi récem- ment unc opération est encore une fois en bone voie de convalescence.

À moins d'avis contraire, il y aura encore une fois pour tous les intéres- sés, une troisième et dernière assem- blée avant Päques pour études des principes et de la nature de l'Action catholique. Cette assemblée aura lieu le jeudi 4 avril à l’école. Nous atten- dons de nouvelles présences.

M. Noel Nadeau dut faire un stage à Vhôpital de Westlock,

Evelyne Provost est actuellement à ce même hôpital.

Le 31 mars, aura lieu un “shower” au sous-sol de l'école, en l'honneur de Mlle Louise Potvin.

La réunion de l'Action rurale. est remise à plus tard.

Le Shower en l'honneur de Mlle L. Potvin aura lieu dans une dizaine de jours et se fera au même endroit.

Mlle L. Potvin unira sa destinée à M. Clayton Anderson, de la paroisse St-Thomas d’Edmonton. Le mariage aura lieu à l’église St-Benoit de Pi- cardville, le 20 avril. Mlle Potvin est la fille de M, et Mme Raoul Potvin (Maria Jradette), de cette paroisse.

Les élèves des grades 7 à 11 de lé- cole Ste-Bernadette auront leur Se- maine Etudiante ‘963 cette semaine.

Cette semaine étudiante demande beaucoup de préparation et a une très grande importance dans la vie de notre jeunesse. Nous leur souhaitons succès dans leurs entreprises au cours de cct- te semaine.

Nous souhaitons complet rétablisse- ment à nos malades.

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BONNYVILLE

Nous apprenons que le Dr et Mme Bugeaud sont allés dans l'Est où ils ont passé d’heureuse vacances.

M. et Mme J.-E. Demers, ainsi que leur fille Gisèle, sont allés visiter la Californie ct le sud des Etats-Unis,

M. ct Mme Josaphat Hamel ont pris la direction du Nord. Ils ont visité pen- dant une semaine le district de la Ri- vière-la-Paix jusqu’à Fort St-John, en Colombie, Dawson Creek et les jolies villes environnantes. Le voyage fut très agréable d'autant plus que l'aîné de leur fils est employé pour les Sa- laisons de Dawson Creek.

Nous sommes heureux de saluer Mme Jim Hagen (Adèle Couture) qui est en vacances ,avec son fils, chez ses parents, M. ct Mme Adolphe Couture. Son mari est retourné en Irlande pour un voyage d’affaires.

Le virus des “marchetons” se fait sentir à Bonnyville comme ailleurs. Près d’une trentaine de jeunes, gar- cons et filles des écoles Duclos et Bonnyville ont envahi les routes à deux reprises. Ce ne fut pas seulement du plaisir, soyez-en sûrs, Nous n’avons pas malheureusement les noms des concurrents. Parmi les élèves de Î'E- cole Duclos, le jeune Klimuk est arri- vé premier après ses 50 billes. De école Bonnyville, deux jeunes gar- çons, fils de M. et Mme Marcel Cro- teau et Emile Séguin ont complété les 50 milles. Plusieurs autres ont dû a- bandonner après un essai formidable. Nous n'avons pas encore entendu dire si le maire de St-Paul a entrepris ou non sa marche, résultat d’une gageure amicale faite entre les maires de Bon- nyville et St-Paul concernant la défai- te du club perdant dans les finales.

Nous sommes heureux dannoncer que M. Lawrence (Bob) Brosseau a géné- reusement donné tout un service d’ha- bits nouveaux aux Pontiacs. Bravo, M. Bob, ct grand merci de la part des Pontiacs. La soirée des finales pour Ja ligue du Nord-Est de l'Alberta s’est terminée à St-Paul, mercredi soir, 4 dans 6, à l'avantage des Pontiaés qui gagnent ainsi la coupe Craig pour la quatrième année consécutive.

La lutte est maintenant engagée sur le plan provincial, les Pontiacs é- tant sortis vainqueurs du centre de TAlbecrta dans les Intermédiaires B.

Une grande salle commune a été transportée sur le terrain paroissial au nord de Moose Lake, pour servir de camp d'été. L'endroit est idéal. Le chemin pour s'y rendre demande des améliorations que la municipalité ru- rale a promis d'exécuter, AVENTURE EXTRAORDINAIRE:

MM. René Tercier et Roméo Gau- cher, s'adonnant à la pêche sur le Moo- se Lake aperçurent à quelque distan- ce un magnifique loup des bois. Avec leur camion, ils mirent à l'épreuve la rapide bête, la faisant courir durant 45 minutes, jusqu'à épuisement. Üs Ja tuèrent ensuite. MM. Tercier et Gau- cher firent l’exposition de la bête, dont la peau fut donnée à un Père Oblat en vue de la confection dun tapis, et en guise de souvenir. SPORTS:

Vendredi dernier, une foule con- sidérable fut témoin d’un très inté-

HUGH HORNER et le

BICULTURALISME |

En 1967 le Canada célébrera le centenaire de sa naissance. Depuis la Confédération, une épopée de biculturalisme a apporté à ce pays un unique et riche héritage.

Le Canada français a profité des connaissances et de l'expérience de fameuses écoles telles que l’Académie française et le Collège de la Sorbo- ne pour apporter à notre culture nationale de

. grandes contribution à l'éducation, aux arts, à la médecine et au commerce.

Nous devons être fiers de notre culture bicultu- ‘aliste, car grâce à elle l’on est parvenu à d’im- portants développements intellectuels et spiri

tuels.

Le Premier Ministre John Diefenbaker a réaf- firmé l’unité d’une nation biculturelle lorsqu’il a dit “nous nous présentons devant le peuple: canadien et disons que nous croyons... que les Canadiens ont le droit de décider ce qui est

bon pour le Canada.”

_ VOTEZ CONSERVATEUR POUR CONSTRUIRE UN CANADA FORT ET UNI

@ Votre gouvernement conserva- teur s’abouchera avec les pro- vinces pour solidifier notre uni- té nationale et pourvoir à des symboles nationaux.

@ Votre gouvernement conserva- teur continuera Je biculturalis- me canadien en tant que né- cessité constitutionnelle.

@ Votre gouvernement conserva- teur pourvoira à un program- me d'intérêt national, donnant opportunité égale à tous dans toutes les parties du Canada.

VOTEZ CANADIEN! VOTEZ CONSERVATEUR! DANS JASPER-EDSON REELISEZ

Commanditée par l'Association progressiste-conservatrice de Jasper-Edson

LA SURVIVANCE

GIROUXVILLE

VA ET VIENT:

La semaine dernière M. J.-A. Bois- vert est allé voir son frère, Herman, de Jasper, hospitalisé à Edmonton.

M. Laurent Béchard assista aux fu- nérailles de son frère Charlemagne à Regina. Nos sincères condoléances à M: Béchard et sa famille.

M. et Mme Omer Maurier, de Le- gal, visitent M. et Mme Noé Rochon, ainsi que les familles Clouticr, en fin de semaine.

CROIX-ROUGE:

La somme de $155.00 fut donnée pour Ja Croix-Rouge. Le surplus de $15.00 ira à la Société des Aveugles.

“SHOWER”:

Dimanche le 31 mars, eut lieu un shower à la salle paroissiale en l’hon- neur de Mlle Sandra Pelletier, future épouse de M. Joe Huppertz. Ce shower fut organisé par Milles Yvonne Rin- guette, Julianne Huppertz, Bernice Cunningham, plusieurs dames et de- moiselles y assistaient pour lui pré- senter de jolis cadeaux.

Notre vente de pâtisseries, organisée par le Cercle de Couture, fut un besa succès. Beaucoup de petits pains, tar- tes, gâteaux, etc... disparurent très rapidement.

Dimanche prochain, dernière partie de carte et bingo du carème, organisés par l'est de la paroisse. Faisons-en un succès.

NOS MALADES:

Mme Donat Labby à l'hôpital de Westlock, et Mme Arthur Provincial à l’hôpital de la Miséricorde d'Edmon- ton.

Mme Corinne Sabourin et son fils Alcide sont de retour d’un beau voya- ge de deux semaines à Vancouver.

ressant carnaval sur notre nouvelle place artificielle. Des costumes fééri- ques faisant rayonner leurs jolies fri- mousses dans des danses captivantes. Trois jolies reines concourrurent pour l'honneur qui fut finalement accordé à une gentille garde-malade de l'hôpi- tal, Mile Irène Boris.

Grande foule encore à l'arène, sa- medi et dimanche. M. Bordeleau ga- gna un radio à l’occasion de la rafle. 11 s'agissait de la fin des parties des concours provinciaux des Intermédiai- res B. Les Pontiacs jouèrent contre les Stampeders de Ja Rivière-la-Paix, section nord. Bonnyville gagna: 6 con- tre 5. Le championnat provincial re- vient donc au club local qui avait dé- jà gagné Ja série de PEst. Nos félici- tations à ces. braves sportifs.

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MORIÉVILLE

ACTIVITES PAROISSIAL9S:

Voici la liste des élèves qui, diman- che le 24 mars, ont reçu des prix en récompense des hautes notes obtenues au concours français de juin 1962.

3e année: Charles Olivier ct Louise Ovellette; 4e année: Donna Martel ct Philippe Lefcbvre; 5e année: Janis Pel- letier (prix provincial), Michelle et Louise Dusseault; Ge année: Hélène Hogue (prix provincialg, Colette Gui- mond, Jeanne Riopel et Yvonne Rémil- lard; 7e année: Claudette Guimond, Robert Found; Se année: Lucille Ho- gue et Francine Cuimond; 9e année: Marguerite Magnan et Jeanne Piquet- te; 10e année: Reîna Michaud; 11e an- née: Doris Patry; 12e année: Floren- ce Lavigne.

Poursuivant ses travaux en marge de la Semaine de l'Education, l’école Thi- bault recevait, mardi le 26 mars, dans le gymnase, les parents des élèves de la 5e année jusqu’à la 12e inclusive- ment. L'assemblée était présidée par M. Georges Schayes. Chaque membre du panel (composé de cinq personnes) a fait un discours sur un sujet parti- culier. Le R.P. Lavoie, par exemple, sur l'Eglise; M. Mardon, la paroisse; la Rév. Mère Azénaide, a parlé en fa- veur des diverses organisations de la paroisse, dont la première, sinon la plus importante, est bien la C. Eu- charistique; Mme R. Froment, pour sa part, à rappelé aux parents, les nom- breuses obligations que ces derniers ont vis-à-vis de leurs enfants. Les commentaires, par la suite, provenant de l'assistance n'ont pas manqué.

Mercredi soir, c'était au tour des professeurs de la Lère à la 4e année à recevoir les parents. Ces derniers ogt d'abord été invités à assister à deux ou trois leçons de catéchisme, données par la Rév. Mère Anysie, Il nous fait ici plaisir de dire à nos lecteurs, que nos petits savent leur catéchisme, ils chantent bien et surtout prient magni- fiquement. Mlle Lavigne, qui présidait l'assemblée, nous a ensuite présenté la Rév. Mère Alberte-Marie, qui nous a donné une très intéressante confé- rence sur le catéchisme biblique.

La Mère entrautre nous a dit, qu'à la maison, il fallait enseigner à nos enfants à vivre leur religion. On n'en- seigne pas, dit-elle, les prières et le catéchisme à nos enfants, que pour donner une bonne impression à la maïi- tresse, Et voilà, en résumé, comment à Morinville, on a vécu la Semaine de Education.

DIVERS:

Samedi le 6 avril prochain, aura lieu au gymnase de l'école Thibault, un concert “A la recherche des ta- lents” où prendront part plusieurs en- fants de la région. Les recettes se- ront versées au profit des enfants in-

0 PR

D] ————

firmes. Le tout débutera à 7h.30 p.m.

M Pabbhé À Ricard, curé de Vi- my, en même temps que visiteur dio- césain des écoles, à rendu visite à plusieurs classes de l'école Thibault. A l'heure des repas, nous entendons beaucoup parler de l'abbé Ricard, par nos jeunes. Il est en train de se faire auprès d'eux une réputation fort en- viable,

M. et Mme Gaston Kremer nous sont revenus d'un voyage de trois se- maines où ils ont fait le tour de la Californie pour se rendre ensuite jus- qu'au Mexique. Ils étaient accompa- gnés de M. et Mme Rourault de St- Albert.

MM. John Verhappen, Gvo. Morris, Cust. Ricard ét leurs assistants, MM. Nap. Brisson et Albert Ouellette ont assisté au cours de la semaine dernière À une assemblée scoute qui eut lieu à St-Albert. La réunion avait pour but: la préparation au prochain Jamboree du 18 mai prochain,

NOS MALADES:

Mme Hector Ricard, a fait un sé- jour à l'hôpital Général d’Edmonton.

Les petites Léonie, enfant de M. et Mme Oscar Gibeau, et Sharyl, enfant de M. et Mme Ernest Steffes, ont tou- tes deux été hospitalisées à Westlock où clles ent subi une intervention chi- rurgicale. L

Marion, enfant de M. et Mme Kre- mer, cst toujours à Ja Miséricorde d’Ed- monton, sous observation.

BEAUMONT

Dimanche le 31 mars, Joseph Gérard, fils de Met Mme Maurice Gobeil, re- cevait Je saint baptème. Parrain et marraine: Rémi ct Florence Gobeïil, frère et soeur de l'enfant.

Félicitations aux heureux parents.

Vendredi dernier, un groupe de jeu- nes filles se rendaient à la Maison St- Joseph pour prendre part à un forum sur les vocations.

Ala dernière partie de ballon-panier que nos jeunes filles de la Haute Ecole ont jouée contre celles de l'Académie Assomption, les nôtres ont remporté une bclle victoire. Llles étaient en- chantées, non tant d’avoir gagné que d'avoir pu s'amuser avec des élèves canadiennes-françaises qui parlaient la mème langue qu’elles-mêmes.

Mme St-Pierre est revenue d’un as- sez long séjour à l'hôpital. Espérons que sa santé va tenir bon maintenant.

_—La moitié des humains rit aux dépens de l’autre. Destouches

+ * #

—Le ris malin, c’est la joie de l’hu- miliation d’autrui.

Voltaire

le 4 avril 1962 ———

Mercredi

VOTRE Membre Progressiste- Conservateur

pour

| Édmonton-Quest

MARCEL LAMBERT

Ministre des Anciens Combattants

JUSTICE SOCIATE

La justice sociale est accor. dée à tous les Canadiens: les vielHards les aveugles, les blessés, les chômeurs, les an- ciens combattants, les fer. miers, homme d'affaires moyen, les provinces et les municipalités. Le Gouverne. ment Conservateur à donné au Canada Acte des Droits", garantissant à l'hom- ie ses droits et libertés lon- damentales, accordant aux Indiens canadiens le droit de vote, a aidé à la construc- tion de 750,000 résidences nouvelles pour les Canadiens durant les cinq dernières an- nées, à amélioré les Lois ca nadiennes sur l’Inmigration, a transformé le système pé nal en un programme correc- tif moderne, à augmentée les pensions des anciens combat: tants et des vieillards.

Ré-élisez LAMBERT, Marcel X

Insérée par l'Association progressiste-conservatrice d'Edmonton-Ouest.

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Mercredi le 3 avril 1963

LA SURVIVANCE

Page 5

D NS ET RES

St-Thomas d'Aquin

La grande soirée du “TREFLE”, sous la direction du Club Lajeunesse, eut lieu avec grand succès, dimanche le 24 mars au gymnase de l'école St- Thomas d'Aquin. Chacun des trois clubs de jeunesse des paroisse cana- diennes-françaises de la ville présenta une comédie. Quelques membres du Club Lajeunesse présentèrent un “fa- sion show” auquel les garçons mode- lèrent le vêtement féminin. Pour le Club LaSalle c'était une comédie sous Je titre de: Antoine ne comprend rien. Les membres du Club Alouette avaient aussi préparé deux morceaux très bien rendus. Cette veillée récréative fut appréciée par tous. :

Une grande foule se rendit à la soi- rée dramatique présentée par le Club Montcalm dimanche dernier le 31 mars. Deux excellents morceaux de comédie furent présentés: “Le Caprice” et “J'ai dompté ma femme”. Comme entre- actes, du chant et un quatuor sous Ja direction de Léonard Rousseau furent interprétés avec précision et magnifi- cence. Félicitations à tous ces jeunes pour Je splendide succès!

Du 26 au 28 avril aura lieu la re- traite fermée pour tous les couples mariés de langue française, Ceci est une occasion singulière pour appro- fondir une appréciation des mystères de la vie. Personne y est allé sans en avoir profité. Téléphonez à HO 6-5639 pour donner votre nom à M. et Mme Léo Chalifoux.

C'est avec regret que nous appre- nions de décès de M. Louis Renaud, frère de Mme Daniel Renaud et père de Mme Maurice ‘Demers. Les funé- railles ont eu lieu mardi le 2 avril à Zénon Park, Saskatchewan. Sincêres condoléances à ces deux familles é- prouvées.

Dimanche Île 24 mars, fut baptisée Joanne Marie, fille de M. et Mme Er- nest Daigle. Parrain et marraine: M. et Mme Arthur Daigle, grands-parents de l'enfant. Félicitations aux heureux parents.

—Heureux ceux qui se divertissent en s'instruisant, et qui se plaisent à cultiver leur esprit par les sciences!

Fénelon

CASTOR

L'église de N..D. de Grâce à Castor fut remplie, mercredi le 13 mars, lors- que le RP. Neïlson chanta la messe de Requiem pour M. Alphonse Dion.

M. Dion naquit à St-Louis, P.Q., le 21 février 1892. En 1916, il vint dans l'ouest et s'établit aves sa famille à Tinchebray comme cultivateur jus- quen 1932, puis alla à Bulmark et ensuite à Castor en 1948,

En 1939, il épousait Marguerite Tail- lefer.

Il laisse dans le deuil: sa femme Marguerite; quatre cnfants: Mme A. Marchall (Jeannette), Mme C. Allen (Thérèse), Maurice et Lucien; trois pe- tits-enfants; un frère, Everest, de Port- land, Oregon: trois soeurs: Mme Al- bert Tétaz (Laura), de Castor, Mme

Barthol Kuefler (Rose), d’'Edson, et |

Mme Joseph Ploc (Lucienne), de GCa- Jahad.

M. Dion a toujours été intéressé dans sa communauté, Au moment de sa mort, il travaillait à la tenue des livres pour John Schnell et Fils.

Les porteurs étaient ses neveux: MM. Roland Kuefler, Dick Kuefler, Armand Perreault, Paul Perreault, Mer- ton Kucfler et Armand Fétaz.

M. Raymond Taillcfer portait Ja croix.

Il n’y eut pas de fleurs, à la deman- de M. Dion.

L’enterrement eut lieu au cimetière Notre-Dame, où il repose près de son père, sa mère et ses soeurs: Mmes Perreault, McPherson. *

M. Dion était un homme dévoué et un voisin toujours près à aider. Il sera sans doute manqué par sa famille et ses nombreux amis.

FALHER

M. Armand Brien annonce qu’il aura

àlavenir un homme permanent au bureau de l’Imperial Oil, durant toute la journée. M. Hector Lemire se fera un plaisir de servir tous les nombreux clients.

Mme Armand Brien est revenue chez elle après un séjour de trois se- maines à lhôpital Général d'Edmon- ton. — Nous Jui souhaitons un prompt rétablissement.

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sollicite des applications de la part de professeurs d'expé rience pour position dans écoles primaires, secondaires et supérieures, devant commencer le 3 septembre 1963.

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Conseil LaVérendrye et Sous-Conseil de Beaumont

MESSAGE DE PAQUES DE NOTRE CHAPELAIN:

Au fur et à mesure que nous appro- chons de Pâques, il se produit en cha- cun de nous un besoin de renouveau.

Ce besoin nous est symbolisé par le mystère de la Résurrection du Christ. C'est une nouvelle vie qui s'ouvre de- vant nous, tout comme le printemps qui apporte à la nature une nouvelle force et une nouvelle vigueur.

Jamais le besoin ne s'est fait sentir davantage de répandre autour de nous cette exhubérance de vie. Il y en a tant autour de nous qui sont encore dans les ténèbres .Le soleil de Pâques ne s’est pas encore levé sur eux.

À nous de leur montrer la lumière par notre exemple et nos paroles, sur- tout en leur faisant voir par notre vie sans reproche, combien on peut être heureux dans le service de Dieu et du prochain.

Tel est le message de Pâques qui est destiné à tous, mais surtout aux hommes d’élite et de bonne volonté.

Notre Seigneur est venu sur la terre pour sauver tous les hommes, mais il a besoin de nous et Il veut se servir de nous qui avons davantage.

R.P. Jules Bidault, om. Chapelain. L2 + #

Le 31 mars, les Chevaliers de Colomb des cinq Conseils du District No 3, qui comprend les Conseils de LaVérendrye, St-Albert, Morinville, Legal et West- lock, donnaient les degrés majeurs à 43 candidats à la salle de l'Ecole Gran- din. Des 53 candidats, 7 sont les nou- veaux membres du Conseil LaVéren- drye. Ils sont: R.P. J. Fortier, omi,, professeur au Collège St-Jean, Jos Clé- ment Gauthier, séminariste, Francis Villeneuve, du Grand Séminaire, Ar- mand Labossière, de la paroisse St- Thomas, Marius Labossière et Julien Tremblay, de la paroisse de l’Immacu- lée-Conception, et J.-L. Défossé, de la paroisse de lAnnonciation de Jasper Place. Félicitations et cordiale bien- venue aux nouveaux membres de la part des officiers et des membres du Conseil LaVérendrye.

Environ 160 membres étaient pré- sents à l'initiation.

Un banquet ensuite servi par le CWL de Morinville, pour 260 invités, à la salle paroissiale de Morinville. Le banquet était présidé par J. Kluthe, Député Grand Chevalier du Conseil de Morinville, en labsence du Grand Chevalier, Maurice Bugnet, retenu à la maison par la maladie.

L’orateur invité était John Mur- phy, Député du District No 3, suivi de plusieurs autres orateurs distingués: Me Guy Beaudry, Député d'Etat; Jos Nadeau du Conseil LaVérendrye, pré- sident des membres; Thomas Graham, du Conseil 1184; Rév. J. Palardy, de Calgary; Henri Ramsay, du Conseil de Morinville; R.P. Pratt, omi., Cha- pelain du Conseil de Morinville, et Mgr Rooncy, curé de Westlock. |

Dimanche le 7 avril à 9h., à l’église Saint-Joachim, Communion Générale de tous les membres du Conseil LaVéren- drye, on prit les membres du Conseil de se donner rendez-vous au sous-sol de l’église pour 8h.45. Après la messe le déjeuner sera servi au Restaurant Seven Seas. Les dames et leurs amis sont cordialement invités.

L'orateur sera le Frère Cormier, ori- ginaire de la province de la Nouvelle- Ecosse, et employé au Département de JImmigration.

+ # *

Jeudi Saint, comme les années pré- cédentes, il y aura la visite des églises. Le rendez-vous au Collège St-Jean à huit heures du soir. Pour plus de dé- tails mettez-vous en communication a- vec le président de l’Action catholi- que le Frère Jean-Paul Forest, en té- léphonant à HO 6-0011.

# + #

L'assemblée régulière du ‘Conseil aura lieu à la salle paroissiale Saint- Joachim, mardi le 9 avril à 8h. précises. Prenez note de l’heure: 8 heures.

Paul Doucet

—Le vrai savant n'est pas celui qui a le plus appris, mais celui qui a le

mieux compris, Leibnitz

er ; Med. DesRosiers .

LEGAL

COURS DE MARIAGE:

Mercredi le 27, commençait les cours préparatoires au mariage; vingt-deux élèves se sont rendus à l’école enten- dre Mgr Rooney, curé de Westlock, nous entretenir sur les fréquentations.

Dans son entretien, Monseigneur nous a répété ce que maintes fois au- paravant on nous avait déjà dit: que le bon Dieu a créé l’homme pour le connaître, J’aimer et le servir dans le bonheur d’une conscience pure; que les fréquentations sont souvent une occa- sion de péchés, ce qui ne devrait pas être puisque les fréquentations sont voulues par le bon Dicu en vuc d’un mariage prochain, Donc s'il y a quel- que chose à réformer dans les fré- quentations, que les jeunes y voient; car il faut de toute nécessité toujours vivre en état de grâce.

Louis Lecavalier CLUB 4-H:

Le vingt-neuf mars, au centre ré- créatif et culturel il y eut un cours déloquence pour les membres du Club 4-H. Les quatorze participantes, à tour de rôle, se sont présentées devant l'auditoire et ont débité leur discours; chez chacune l'auditoire pouvait juger de la somme de travail qui avait pré- cédée cctte présentation.

Après de longues délibérations les juges MM. Normand Létourneau, Wal- ter Van der Wallé et Joe Nault ont fait connaitre leur verdict: ler prix décer- né à Simone Demers; le titre de son discours était la question si pratique de l'étiquette; 2e prix alla à Sylvia St- Martin qui avec beaucoup d'éloquence et de conviction nous démontra la né- cessité d’avoir un drapeau canadien, Félicitations à ces heureuses gagnan- tes, ct bons voeux de succès à Simone qui devra aller se mesurer avec les ga- gnants de Morinville.

M. Lucien Montipetit assistait au concours oratoire à titre de représen- tant du Club d’éloquence de Legal; M. Roland Demers était maître de cé- rémonies.

La soirée a été fort appréciée et déjà on a hâte que ces jeunes nous servent un autre régal culturel comme celui-là. Félicitations à toutes.

Henriette Deslauriers. FESTIVAL:

Félicitations aux jeunes qui ont par- ticipé au festival de la Bonne Chan- son; un diplôme est arrivé à l’école à leur adresse; les remarques des adjudi- cateurs sont des plus encourageantes et la noté “avec Grande Distinction” est de nature à encourager les jeunes pour Jan prochain.

HOME NURSING:

Vendredi dernier, les élèves du Ho- me Nursing avaient leur dernier cours qui a consisté en une revue générale avant les examens de demain soir.

Les démonstrations pratiques ter- minées, un goûter fut servi et en si- gne d'appréciation des utiles connais- sances acquises en ce domaine depuis janvier, les élèves ont présenté à leur compétent professeur, Mme J.'Rigney, RN. une belle lampe électrique de table.

Des amis de toutes les causes eul- turelles se sont joints aux élèves pour remercier le professeur du beau cours donné. La petite soirée fut appréciée et goûtée par tous.

Une élève RUE PRINCIPALE:

Samedi dernier un vote fut pris par les. propriétaires du village afin de dé- cider si oui ou non on paverait la rue principale du village; sans avoir obte- nu les deux tiers des votes, les bulle- tins en faveur étaient plus nombreux que ceux contre.

Chez quelques-uns, on croyait que les taxes montent; c’est entendu que le taux serait augmenté; mais que peut-on avoir de beau et de bien sans débourser un peu? Est-ce quon espè-

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re que dans dix ou quinze ans on pour- ra avoir une belle ruc principale pa- vée sans payer de sa poche? Ne nous illusionnons pas, cela n’arrivera jamais.

Un propriétaire NOS MALADES:

À M. le vicaire J.-L. Pigeon et Mme Lucien Bergevin, hospitalisés à l'hôpital Général d’Edmonton, nos meilleurs voeux de prompt rétablisse- ment.

RETRAITE FERMEE:

Depuis Jonglemps je désirais faire une retraite fermée; quelle ne fut pas ma surprise quand on nous annonça que dans Ja fin de semaine du 22 mars il y en aurait une au couvent pour les élèves de la haute école, pen- sionnaires et externes, Comme le nom- bre de places pour ces dernières était restreint, je me hâtai de donner mon nom quoi que cela ne me disait à peu près rien à ce moment. Les jours fi- laient, enfin la date arriva; je me pré- parai sans trop d'enthousiasme, car je ne savais pas du tout ce qui m'atten- dait. Rendue je sonne à la porte, une religieuse vint ouvrir, m'accucille aimablement, et me conduisit à ma chambrette déposer ma malle. Ensui- te, je rencontrai mes compagnes, je les connaissais toute et ensemble nous a- vons pris la résolution de faire notre retraite le micux possible et en atten- dant le moment de se recueillir, nous

À 7h.30 p.m., le R.P. Gibson, fran- nous sommes amustes,. ciscain, nous donna la première instruc- tion et sut en un tournemain nous plon- ger dans l'esprit d’une rctraite-silence, prière, réflexion, confession. Voilà ce qui a composé la trame de ces deux jours, jours précieux que je n'oublicrai jamais puisque c'était pour moi une première expérience ct j'y ai trouvé le bonheur.

Imaginez qu'au cours de la retraite, Hélène et moi, bien involontairement, avons été cause de distraction pour nos compagnes., Nous avions bien séricu- sement préparé notre confession gé- nérale et de peur que notre mémoire fasse défaut, nous avions tout écrit, mais après une courte investigation dans le confessionnal nous avons dé- couvert qu'il était très obscur; que faire? Nous avons eu la même idée — recourir à un projecteur de poche; un peu comme la femme de l’évangile, la lampe à la main, cherchant la drachme perdue; nous sommes entrée au con- fessionnal avec rien autre idée que de ne rien oublier de cc qu'on avait écrit sur nos papiers. Surprise! en sor- tant du confessional je m'aperçois que les compagnes qui étaient dans la cha-

pelle étaient étouffées de rire de me voir. J'étais tentée de dire ne riez pas si vous saviez quel acte héroïque j'ai fait en me servant de ce projec- teur ct en plus, il me prodigua sa lu- mière qu'après bien des efforts de ma part,

Trop tôt ces beaux jours sont passés et à contre cocur il nous a fallu quitter cet asile béni où nous avions vécu des jours si heureux d’intimité Maitre.

À notre dernier repas chacune a trouvé sur la table avec son couvert un petit souvenir que toutes ont appor- té précieusement et qui leur rappelle- ra cette belle retraite de mars 1963.

Je crois que je puis assurer que tou-

tes mes compagnes qui ont eu le privi- lège de faire cette retraite en ont bien profité à en juger par les quelques réflexions que j'ai entendues. Marie-Claire a découvert que le silen- ce extérieur amène à comprendre les choses qui ne Favait jamais frappée avant.

Pour Aline, sa retraite est le com- mencement d’une vie nouvelle, une pénétrée de la présence du bon Dieu.

“Pendant ma retraite, je sentais Je bon Dieu si près de mo’, dit Carol.

Pour Henrictte, ces jours de prière et de méditation ont été petit avant-goût du ciel.

“Jai trouvé le temps de la retraite bien profitable”, dit Irène. “J'ai cu l'occasion de me faire expliquer des choses que je n'avais pas encore com- prises.

Qui aurait pensé que pour Hélène cette fin de semaine passée en re- traite a été la plus belle de toute sa vie.

Lorraine qui pourtant s'exprime fa- cilement, dit ne pouvoir trouver de mots pour traduire le bonheur qu'elle a éprouvé pendant ectte retraite,

Et Marie — qui toujours parle en philosophe — nous assure qu’elle se promet de renouveler bien des fois

dans sa vie, le bonheur goûté dans une retraite, car dit-elle, rien ne vaut la félicité de jours remplis de silence et de prière. Paulette Vivian Champagne, Grade 12

—J} est aisé à ceux qui se portent bien de donner de bons conseils aux malades.

Térence L 2 + +

—Apprendre à se soigner est un joli bibelot en temps de prospérité, un refuge au besoin, et une heureuse réserve au vieil âge.

avec Je

EDMONTON-QUEST

Commanditée par l'Association libérale d'Edmonton-Ouest.

Vient de paraître LE LAICAT par Vianney Dupré ptre

Qu'est-ce qu'un laïc? Quelle est la responsabilité des fidèles dans l'Egli- sc? Que faut-il entendre par le sacer- doce des laïes? Ce sacerdoce des laïcs est-il réel? En quoi ce sacerdoce diffè- re-t-il de cclui du prètre? Quelles sont les principales ressemblances et dif- férences entre l'Action catholique et lapostolat laïc, entre l'Action catholi- que et les associations catholiques ? Quel est le fondement de l’apostolat pour un laïc? Quel en cest le but prin- cipal? Dans quels milieux le laïc pour- ra-t-il recevoir sa formation à l’aposto- lat? Quel est le minimum requis pour sa formation doctrinalc? Que faut-il entendre par mandat? Quelle est Ja nature des Instituts séculiers? Les membres des Instituts séculiers sont-ils des religieux ou des laïcs? Jusqu'où peut aller linitiative en apostolat? La profession de foi est-elle de nécessité de précepte? Quelles sont les difficul- tés psychologiques dans l’apostolat au- près d'un égal? Quels sont les avanta: ges du contact personnel? Quelle doit être Fattitude du chrétien vis-à-vis du progrès matériel? Comment doit-il en- visager sa collaboration au plan de Ja création et à celui de la rédemption? Les temps actuels exigent-ils une spi- ritualité particulière? Comment pou- vons-nous faire entrer nos prières et nos souffrances dans l'apostolat?

Tels sont les principaux sujets abor- dés dans une étude assez concisc — u- ne centaine de pages — mais qui con- tient J'essentiel.

En vente à Ja Librairie Fides, 11540 avenue Jasper. — Prix $0.80,

Refus de lea BBC

Londres. — La BBC a refusé de présenter en séance privée devant Fambassadeur de VAfrique du Sud en Grande-Bretagne un documentaire sur l'Afrique du Sud qui sera diffusé pro- chainement à la télévision. Le docu- mentaire intitulé “Sabotage en Afrique du Sud” présente notamment certains aspects de la vie des Noirs sud-afri- cains et comporte des séquences sur le chef Albert Luthuli, prix Nobel, et d'autres personnalités hostiles à la po- litique raciale de lAfrique du Sud. Le film à été tourné par le réseau a- méricain CBS et sa présentation à New-York l'an dernier, avait entraîné une protestation de la part de Fam- bassade sud-africaine aux Etats-Unis.

Natif de Végreville 119927)

Compléta ses études supérieures au Collège St-Antoine, à Edmonton

Gradué de

l'Université de l'Alberta

avec degré de B.Sc. en Agriculture et

Economie.

Son expérience au service du public

comprend toutes les phases de la radio, de la télévision; fut membre exécutif de clubs 4-H et de théâtre.

ARDENT, SINCERE — Un jeune homme capable

qui saura Vous servir

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Commanditée par l'Association libérale d’Edmonton-Est. -

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La semaine à

Radio Sacre-Coeur (8 au 12 avril 1963)

LUNDI: Rosaire St-Laurent, a.a., “La résurrection de la chair” Chant: Séminaire des Missions étrangères, Pont-Viau.

MARDI: Rosaire St-Laurent, a.m., “Pardonner sur le champ” Chant: Paroisse St-Frédéric, Drummondville.

MERCREDI: “Jean Galot, s.j., “Et le coq chanta” Chant: Michel Brothier.

JEUDI: Jean Galot, s.j., “Le Sacrement du courage” Chant: Ecole St-Agnès, Montréal

VENDREDI: René S. Catta “Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?” Chant: G. Stevenson, Gallia Christi, Montréal,

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". Nos Programmes

DU LUNDI 6.15—Plus belles voix 8.30—Petites sympho. AU VENDREDI 6.45—Chapelet 9.00-—Place publique 6.50—_Ouverture 8.00—Informations VENDREDI

8.30—Selon le jour 9.00—Selon le jour 9.30-—Sclon le jour 7.30—Chasse à l'inconnu 10.00—Prog. ukrainien | 5-30—Sérénade 10.30--Musique de danse LOUE PARC ARR

6.55—Nouvelles 7.00—Chez Miville 7.28-— Nouvelles 7.380—Chez Miville

7.00-—Chorale

SP RDES o 11.00—Sous l'abat-jour [SAMEDI Er d e 11.55—Nouvelles 55_Boni : nere Ou MAR 205 Fin des émissions| P-?-—Bonjour

8.17—Radio-Réveil 8.30— Nouvelles 8.32—Radio-Réveil 9.00—Nouvelles 9.05—Avec Simone 9.10—Intermède 9.15—Vie de femmes 9.30—Partage du jour |12.15— Nouvelles 10.00— Nouvelles 12.25— Sports 8.30--Manchettes 10.02—Au café du matinll2.30—Vie croissante 8.32—Musique en tête 10.28—Nouvelles 12.45—Musique en dinant| 9.00—Sortant de l’école 10.30—Troubadours 1:00—Prog. italien 9.30—Tante Lucille 11.00—-Radio-journal 2.00—Prog. hollandais |10.00—Nouvelles 11.10—Intermède 3.00—Prog. polonais 10.05—Beau samedi 11.15—Jeunesse Dorée 3.30—Prog allemand 10.30-—Manchettes PLS0E Nouvelles 4.00—L’heure du Rosairel10.32— Beau samedi 11.31—Visages de l'amour 5.00-—Parade des succès 11.00—Radio-journal 11.45-—Musique en diîinant 5.30-—Hockey 11.10—Intermède 12.00—Angélus 8.00—Nouvelles 11.15-—Vers demain 12.02—Musique en dinant 8.10—Tour des capitales|11.30—Beau samedi 12.10—Nouv. agricoles | 8-30—Selon le jour |12.00—Angélus 12.15-—-Nouvelles S.00— Match intercité 12.02— Musique en dinant 12.25 Sports 9.80—Terre nouvelle 12.10 Nouv. agricoles 12.30—Fémina 10.00—Prog. ukrainien |12.15-—Nouvelles 12.45—Journal agricole 10.30—Musique de danse|12.25—Snorts 1.00-—-Nouvelles ou labat-jour [12.30—A votre santé 109 Sete musee 12.00—Nouvelles 12.40—Etablissement R. D) nt CA ET 9 1.29 Nouvelles 12.05—Fin des émissions|12.50— Concert

1.30—Nouvelles

7.00-—Nouvelles 7.05-—Musique en tête 7.31--Manchettes 7.31-—Musique en tête 8.00—Nouvelles 8.05-—Sports 8.10—Prière du matin 8.17—Musique en tête

DIMANCHE

8.55-—Nouvelles 9.00—Orchestre de 9.30—Prog. norvégien 10.30—Musique légère 11.00—Messe dominicale

1.30—Plein soleil ‘LUNDI 132-c

.32—-Concert . 7.00—Ensemble 2.00— Nouvelles 2.02—Ranch 680 7.15—Affaire de l'Etat | 2.02 Variétés du di 2.30—Nouvelles FES

7.30—Arts et lettres 8.30—Sur les scènes

MARDI

3.00-—Nouvelles 3.02-—Variétés du samedi 4.00—Prog. italien

2.31—Ranch 680

3.00——Vie quotidienne 3.15—Radio-S ACoeur

3.30— Nouvelles 7.00——Jazz-orchestre ie ve 3.32—Chansonnettes 7.30—Hier et aujour. ane DEoue 4.00—Radio-journal 8.30—Canada français NL 4.15—Insp. Tanguay 9.00—Concert sympho. 6.05- Sports , 4.30—B. aux Surprises MERCREDI 6.10-—Avec Paul 5.00—Nouvelles 6.30-—Chapelet 5.02— Musique et trafic 7.00—Séxénade . 6.45—Hockey 5.30—Nouvelles se rar 8.15—Avec Paul 5.3i—-Musique et trafic ÉL 10.00-Prog. ukrainien 6.06— Nouvelles JEUDI 10.30—Avec Paul

6.15—Sports 6.10—Au jour le jour.

7.00-—Variétés 12.00—-Nouvelles 7.30—Sérénade 12.05—-Fin des émis.

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Comité du Chapelet, Poste CHFA, 10012-109e Rue, Edmonton, Alberta, Mon cher Monsieur,

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der Sirius mises n en pour aider au maintien de Ja récitation quotidienne du Chapelet à la Radio.

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Road to Hong Kong

COTE MORALE: ADULTES

Américain, 1962, 91 min, Comédie loufoque réalisée par Norman Panama avec Bing Crosby, Bob Hope ct Joan Collins. :

Deux amis, Harry et Chester, re- cherchés pour fraude par la police, quittent Îles Etats-Unis et arrivent à Ceylan. Chester est alors victime d’un accident qui lui fait perdre la mémoi- re. À la recherche d’un remède qu'on leur a recommandé, les deux compères sont mêlés à une affaire d'espionnage qui leur vaut d’être envoyés à la lune à bord d’un missile interplanétaire. Re- venu sur la terre, ils retrouvent la belle espionne qui les avait trahis. Maintenant épris d'eux, elle les aide à échapper à leurs ennemis.

Le septième d’une série commencée, Ü y a vingt-deux ans avec le tandem Hope-Crosbey, cette comédie, malgré des longueurs et quelques fautes de goût, est amusante, La mise en scèng# est bonne dans l’ensemble et les deux vedettes s'en donnent à coeuh joic.

Appréciation morale: Quelques ima- ges osées et certains passages du dialo- gue font réserver ce film de préféren- ce aux adultes,

# * La

Can-Can

COTE MORALE:

A DECONSEILLER

Américain, Fox, 1960, 131 min., Todd-AO, technicolor. Comédie musi- cale réalisée par Walter Lang avec Frank Sinatra, Maurice Chevalier ct Shirley MacLaine. Musique de Cole Porter.

Simone Pistache est propriétaire d’un café à la butte Monmartre. Elle a des difficultés avec la police à cause d'un spectacle de can-can quelle pré- sente illégalement. Mais son avocat, qui est aussi son amant et l’ami du juge, parvient toujours à la faire acquitter. Jusqu’au jour où un nouveau juge mon- te au banc. Simone tente de séduire ce dernier et y parvient.

Elle est alors poursuivie par deux galants au lieu d’un. L'avocat finira par triompher et le can-can avec lui.

Cette reprise à l’écran d’un succès du Broadway ressemble assez peu à l'original. Encore si on avait fait mieux! Le dialogue est banal et les person- nages nont guère de consistance. La distribution, même si elle est d’impor- tance, semble avoir manqué de direc- tion. Quant aux mélodies de Cole Por- ter mieux vaut les entendre sur disques que noyées dans cette super-produc- tion.

Appréciation morale: Malgré je gen- re comédie musicale, des costumes suggestifs, des idées et des situations inacceptables obligent à déconseiller ce film.

Roosevelt accepté

Washington. — Le Sénat a approu- vé, avec seulement quelques voix ré- publicaines de dissidence, la nomina- tion de M. Franklin D. Roosevelt fils, au poste de sous-secrétaire au Com- merce. Agé de 48 ans, le fils de l’ex- président à déjà fait partie du Con- grès. 11 est avocat et directeur d'une entreprise de vente d'automobiles é- trangères.

Le chapelet E à CHFA

4. Les familles Jules Vallée ct Ir- vin Baril, de Bonnyville 5. La famille de M. et Mme Eu- gène Goudreault, de Beaumont . La paroisse de St-Albert . La famille de M. et Mme Ra- oul Lauzon, de Falher. 9. La Caisse Populaire catholique de Saint-Paul 10. La paroisse cathédrale de Mc- Lennan 11. Les familles Albert Guérin et Jos Labrecque, de Donnelly 12. La paroisse St-Emile de Legal. 13. Les employés de Fhôpital de la Miséricorde, ‘Edmonton. 15. La famille de M. et Mme Jo- seph Labbé, de Falher 16. Les familles Robert Brosseau et Oscar Sénécal, de Bonayville 17. Le Conseil LaVérendrye des Chevaliers de Colomb, Edm. 18. Le Conseil Legal des Chevaliers de Colomb 19. Les familles Alfred Mullet et Paul Bougie, de Bonnyville, 20. Les employés de l'hôpital Gé- néral d’'Edmonton 22. La famille de M. et Mme Gé- rard Maisonneuve, de Falher 23. Le Conseil LeVérendrye des Chevaliers de Colomb, Edm. 24. La paroisse de Guy 25. La paroisse St-Vital de Bcau- mont 26. Le Conseil LaVérendrye des Chcvalicrs de Colomb, Edm, 27. Les familles Gérard Tardif et Art Boissonneault, de Donnelly 29. La famille de Mme Gustave Menke, de Falher 50. Les Vicillards du Foyer You- ville de St-Albert

LA SURVIVANCE

Films à l'écran

SAINT-ALBERT

BAPTEMES:

Annette Marie, enfant de M. et Mme J. Desrosicrs; Gregory Francis, enfant de M. et Mme W. Soprovich; Lori Ma- rie, enfant de M. et Mme G. Durand; Cornelia Elezabeth, enfant de M. et Mme F. Wollenueller; Lise Anne Ma- rie, enfant de M. et Mme R. de War- rat; Sharon Victoria; enfant de M. et

Mme H. Durocher; Robert Denis, en--

fant de M. et Mme F. Ricard; Mi- chelle Véronique, enfant de M. et Mme D. Parent.

ACTIVITES PAROISSIALES:

Le Directeur des Vocations, M. l’ab- bé Ora McManus, fut le prédicateur le 25 mars, à toutes les messes. Il de- manda aux parents ct jeunes gens de la paroisse de prier pour des vocations à la vie religieuse.

Le 24 mars, avait lieu à Ja salle paroissiale un délicieux souper aux fèves, organisé par la JEC. Les profits de ce souper iront aux missions d’Afri- que. Après le Salut du St-Sacrement, le même groupe présenta une soirée dramatique et chants divers, dirigé par Je R.P. Joly, qui fut bien apprécié de la part de toutes les personnes pré- sentes. Le R.P. Chevrier, curé, remer- cia les organisateurs ct les membres et les félicita de leur zèle au sujet des missions, surtout durant ce mois dédié aux vocations,

Les Chevaliers de Colomb annon- cent leur Bingo aux jambons, diman- che le 7 avril.

Les Dames de lAutel auront leur assemblée le ler avril

MALLAIG

DECES:

Jeudi le 21 mars, Mme Rose Delma Chapdelaine est décédée à l’âge de 81 ans à l’hôpital Ste-Thérèse de Saint- Paul, après plusieurs mois de mala- die.

Elle était la fille de M. et Mme Théophit Brodeur de la province de Québec. Elle épousait M. Joseph Chap- delaine, décédé il y a déjà plusieurs années, et venait s'installer dans l'Ouest il y a une cinquantaine d'années.

Elle laisse deux garçons Arthur, de St-Paul, et Albert, de Malhig.

Le service fut chanté par M. Y'abbé Boisvert, assisté de MM. les abbés An- dré Desjardins, curé de Ste-Lina, et

Roger Guérin, curé de Therrien.

Elle fut enterrée auprès de son ma- ri dans le cimetière de Mallaig.

Nos sincères sympathics aux parents de la défunte.

BAPTEMES:

Né le 12 février, Georges William, enfant de M. et Mme Raymond Ger- vais, baptisé le 19 février. Parrain et marraine: M. et Mme George Ritchie.

Née le 19 février, Monique Valérie, :

file de M. et Mme Louis Chartrand, baptisée le 3 mars. Parrain et marrai- ne: Raymond et Jocelyne Chartrand.

Né le 20 février, Armand Raymond Amyotte, fils de M, et Mme Armand Amyotte, baptisé le 3 mars. Parrain et marraine: Raymond et Liliane Amyot-

CLUNY

Le 4 mars, la paroisse perdait une:

très ancienne de la place en la per- sonne de Mme Joseph Corbiel, née Angélique Gibeau. Elle laisse pour pleurer sa perte, outre son époux, deux fils: Olivier, de Cluny, et Jérôme, de Calgary; deux frères: M. Wilfrid, de Cluny et M. Cimon, de Regina; quatre petits-enfants. Le service fut célébré à Cluny et l’inhumation à Gleichen.

Mme Julien Nobert allait passer un mois à Edmonton visiter ses filles Pauline et Louise et sa petite-fille Mi- chèle.

Madame Dora Simonin passe deux semaines à Calgary en visite chez sa fille Blanche et sa soeur Mme Louis Simonin.

Lundi le'18, un groupe d’amies de Mme Léo Gibeau allaient lui faire une visite surprise à l’occasion de son anniversaire de naissance. Une très bel- le aprés-midi où chacune semblait très bien s’amuser fut suivi d’un bon goû- ter apport- par les visiteuses.

Un cas de dipthérie a fait son ap- parition à Cluny, la patiente, Mme Maf Somerville, a été hospitalisée et nous espérons qu'elle guérira bientôt.

Les Dames du CWL avaient leur assemblée mensuelle à la salle parois- siale, 19 membres présents. Les pré- paratifs pour les élections en avril commencés: les dames suivantes: Mmes Louis Cretin, Adélard Corbiel et Hag- garty forment le comité pour les no- minations.

C'est avec plaisir que nous avons appris que notre curé, le R.P. Lynch, est sorti d'hôpital et se porte assez bien, il devra être au repos pour quel- ques mois.

M. et Mme Neïl Belcher, de Red Deer, visitaient leurs parents, M. et Mme G. Beaudin, dernièrement,

M. et Mme Albert Nobert rendirent également visite à leurs parents M. et Mme J. Nobert.

Le Club de Curling avait son sou- per aux huitres, mercredi le 20. 40 membres y ont pris part et tous sem- blent en avoir joui.

Mercredi le 3 avril 1963

HORAIRE DE MESSES

Au service des Canadiens français à Edmonton

IMMACULEE-CONCEPTION: 108A ave et 88e rue — 8h.00 — 9h.00 —- 10h.30 — 12h.00 — et 5h.00 p.m. ST-JOACHIM: 98e avenue et 110e rue — 6h.30 — 7h.30 — 9h.00 — 10h.00 — 11h.00 — 12h.15 pm.

SAINT-THOMAS : 8520 - 91e rue

Dimanche: 8h, 9hS0, 11h.

Horaire des émissions françaises canal 5 Edmonton

SAMEDI G AVRIL AM.

9.30—Courrier du Roy — Les aven- tures de Michel LeNeuf.

10.00—Dans tous les cantons —— Chan- sons et danses par les gens de

la région des cantons de l'Est au Québec.

10.30-—Zéro de conduite — Emission de variétés mettant en vedette Paul Berval, Denis Drouin et Olivier Guimond.

11.00—Droit de cité —— Les enfants exceptionnels. La commission scolaire et les institutions spé- cialisées peuvent fournir une éducation spéciale aux surdoués et aux handicapés.

11.30—Enquête Jobidon — “Le chan- teur de charme. Le coproprié- taire d’une boîte de nuit est victime d’un maître chanteur. Afin de découvrir le coupable, Jobidon fait engager Rondeau comme serveur.

DIMANCHE 7 AVRIL AM.:

9.30-—Ledevoir de Zouzou.

10.00—Les Belles Histoires des pays d'en haut — Téléroman de C.- Henri Grignon. Une grave que- relle de famille éclate chez le Dr Jérôme Marignon.

10.30—Soif de Dieu — Emission qui a pour thème les grandes reli- gions. Aujourd'hui: la religion ancestrale de la Chine.

11.00-Conférence de presse.

11.30—En habit du dimanche — Invi-

tés sont Michel Louvain et A- glaé. Elle chantera “P'tit verre

du p'tit vin du pays”; “Ça m'a fait quéqu'chose”; “Attention

aux garçons” et “l'Amour m'est venu”. L’animateur: Jacques Normand.

FERMEES

Etoile du Nord St-Albert HOMMES 11-13 Avril Dr Charles Lefebvre 14108-97A ave, tél. HU 8-9616 M. Maurice Lavallée 10126-115 rue, tél. HU 83-3516 M eRn.é Foisy 7203-107 rue, téy. GE 9-4623 COUPLES MARIES 26 au 28 avril M. et Mme Léo Chalifoux 9372-83 rue, tél. HU 68-5839 M. et Mme Bernard Belhumeur 8018-161 rue, tél. 489-067 M, et Mme J. Baril 11342-126 rue, tél. HU 8-7001 M. et Mme B. Ouellette Morinville, tél. 160 ou 21 tél. 599-6136.

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9506-74 ave, tél. GE 3-0612

Pour tous renseignements supplé- mentaires, adressez-vous à M. et Mme J.-H. Forest, 6503 Hardisty Drive, tél. HO 6-8442 ou: Rév. Père Directeur, Etoile du Nord, Saint- Albert, tél. 599-6136.

Les retraites durent deux jours de 7h.30 p.m. à Gh.30 p.m.

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Mercredi le 3 avril 1968

LA SURVIVANCE

| La Fédéra

= Présentation

La Fédération Canadienne-lrançaise de 1 Britannique publie, dans cette édition de “I, sa première page officielle destinée paraîtra dorénavant une fois le mois. A avec la direction de ce journal, tous 1 ou non à “La Survivance”, recevr Nous prions les lecteurs régulier

a Colombie a Survivance”, ses membres et qui près entente conclue es membres, abonnés ont ce numéro mensuel. 8 de passer leur copie à des

amis et de se faire ainsi propagandistes de l'oeuvre.

En effet notre Fédération a besoin de s Elle est la seule association dont le

e faire connaître. s buts sont de promou-

voir les intérêts des Canadiens français en Colombie. Elle a un rôle de grande envergure à jouer: un rôle nécessaire

qui ne peut se réaliser sans q soient remplies: 1 — Que tous les française prennent conscience de leur

adhèrent.

ue deux conditions principales

Canadiens de langue association et y

| 2 — Qu'ils soient constamment informés de l'évolution de leur cause afin de pour

requis d’eux en temps opportun. q Ë

oir apporter le support

DIFFICULTES À RESOUDRE

Dans notre grande province où les di Pimagination, où les agglomérations ne

stances dépassent trouvent pas tou-

jours le moyen de former des cercles organisés, il n’est pas facile de recruter le pourcentage minimum des nôtres pour atteindre un chiffre représentatif. Malgré l'outil mis entre nos mains par l’Assurance-Vie Desjardins de Québec,

le Plan de Sécurité Familiale, on sent sera long avant que nous puissions repêcher

isolés.

bien que le temps

tous les groupes

De plus lorsque nous comptons de nouveaux effectifs dans nos rangs, les moyens de communication nous man- quent pour maintenir le contact nécessaire. Nous tournons

dans un genre de cul-de-sac.

D'une part nous n’avons ni la radio, ni la télévision, ni les autres techniques modernes de diffusion; d’autre part si nous ne formons pas un groupe homogène, faisant poids, ces mêmes techniques ne nous parviendront pas

spontanément. Toutefois si nous ne

posons pas la pierre

angulaire, édifice ne se construira pas. C’est cette dernière pensée qui nous a incités à prendre deux initiatives de base, qui, nous Pespérons, ouvriront la porte à une action

plus concrète.

DOUBLE INITIATIVE

La première de ces initiatives consiste à abandonner le principe de former des cercles d’abord et de tenter de les maintenir vivants par la suite. Nous allons plutôt recourir au recrutement par la province et les nouveaux cercles se formeront quand il y aura suffisamment de membres en un lieu donné. ÆEntre temps cependant ces membres isolés doivent se sentir solidaires des autres.

C’est ce qui nous a amenés à la deuxième initiative: celle d’abonner automatiquement, à un numéro par mois de “La Survivance”, le nouvel adhérent à la Fédération. Ce numéro mensuel contiendra tout ce qui se rapporte à la Colombie Britannique dans le contexte de nos intérêts

nationaux.

COMITE DE PRESSE

L’exécutif à formé un comité de presse ou d’information qui se chargera de compiler les nouvelles et rapports venant des divers cercles et diverses organisations sociales ou reli- gieuses. Le tout sera édité à “La Survivance” à temps pour expédition du premier mercredi de chaque mois. I lest donc nécessaire que nous ayons la collaboration de tous les cercles. Nous invitons aussi toutes nos paroisses et toute autre institution de contribuer à rendre la page de la ‘Colombie Britannique, instructive et populaire.

Vous trouverez, dans une autre colonne, l'adresse à

‘truction,

laquelle vous devrez faire parvenir vos comptes-rendus, etc. N'ayez aucune gêne au sujet de la composition ou de la syntaxe. Ce que nous désirons, ce sont vos idées, vos activités, C’est l’ensemble de ces informations qui projetteront l’image la plus réelle de la vie française dans notre province.

J’ai pleine confiance en notre comité de presse qui sera sous la présidence du R.P. Lorenzo Gélinas, 5.8.8. Le secré- taire général, M. Georges Bergeron sera son plus proche collaborateur. Les autres membres du comité sont: M. Vabbé Nestor Therrien, aumônier général; M. J. Doré, de Maillardville, éditeur de Alouette, bulletin des cercles de Notre-Dame de Lourdes et de Notre-Dame de Fatima; M. Roméo Paquette, président de la Fédération et éditeur du Bulletin du Cercle de Victoria.

REMERCIEMENTS A “LA SURVIVANCE”

Au nom de la Fédération C.-F. de la Colombie-Britanni-

que, je remercie la direction de “La Survivance” de nous avoir si généreusement ouvert les pages de son journal. Nos deux provinces se sentent confrontées par les mêmes problèmes et les mêmes obstacles. Nos frères albertains, dont la lutte dure depuis si longtemps, nous font bénéficier, sans hésiter de leur avance. Leur sympathie et leur collabo- ration nous sont précieuses. Que cette solidarité qui nous

unit soit un encouragement pour les nôtres.

Roméo Paquette, président

XVesoirée-forum du Cercle C.-F. de Vancouver

La confédération et le biculturalis- me sont des sujets à la mode. Les membres du Cercle canadien-français de Vancouver ont donc emboité le pas eux aussi, et leur dernière assemblée générale, le 13 mars, prit là forme d’une soirée-forum où une quarantai- ne de membres discutèrent ces pro- blèmes avec beaucoup d'animation et de ferveur, C'était la quinzième soi- rée de ce genre organisée par le Cer- cle,

Sous la présidence du R.P. Jean- Louis Lemire, s.ss, trois panélistes amorcèrent la discussion et présentant différents aspetes du sujet. Mme Blair Neitby décrivit les garanties se rap- portant à Ja langue et à Ja religion, telles que décrétées par l'Acte de

: l'Amérique britannique du Nord, et démontra comment ces garanties fu- rent mises en oeuvre, en faisant la ge- nèse de quelques incidents historiques. M. Harry Beauregard soutint la thè-

se que la refonte de notre constitution est de toute importance pour promou- voir le biculturalisme et assurer les droits des Canadiens français. M. lab- bé André Piolat se dit convaincu qu’un texte de loi, tel que la constitution, ne transformera jamais lattitude de nos compatriotes de langue anglaise; que, pour opérer un changernent, le facteur le plus efficace sera la puissance éco- nomique du groupe canadien-français. Il affirma qu'il est donc impérieux que le Québec assume le contrôle de ses institutions économiques et financiè- res. | Vu l'intérêt suscité par cette soirée, on décida d’en organiser une autre après Pâques. La date en sera annon- cée dans le bulletin paroissial. Mme Blair Neitby, secrétaire du Cercle C.-F. de Vancouver.

em —On ne saurait croire combien une petite santé bien conduite peut aller

loin. | Reveille-Parise

+ + + Toute maladie est une échéance et non un accident, c’est-à-dire que la maladie est préparée de longue date

par des fautes d’hygiène. Victor Pauchet

Rétrospective

La Fédération C.-F. de la Colombie

ASSOCIATIONS ANTERIEURES:

ÂAu commencement du siècle, les Ca- nadiens français de Vancouver for- maient un groupe fort compact. Com- me la plupart venaient directement de la vieille province québécoise, on par- lait la Jangue maternelle beaucoup facilement que de nos jours.

Ce noyau se forma bicntôt en une association que l'on nomme “UNION CANADIENNE - FRANÇAISE”. Les soirées étaient nombreuses et joyeu- ses. Le salle “O’Brien Hall”, sur la rue Granville, mise à la disposition du groupement, Chants de foklore, ‘musi- que, danses, égayaient, à la canadien- ne, les joviales réunions. Fait à noter, la chorale de l'église du Sacré-Cocur, avenue Campbell, était composée en- tièrement de Canadiens français. De plus, il y avait dans le groupe, un cou- ple dont le mari et Jépouse étaient excellents pianistes. Si nous ‘ajoutons à cela le cliquetis cadencé de quelques violoneux, l’on comprend que nos com- patriotes d'alors se réjouissaient à peu près de la même maaière sur les bords du Pacifique que ceux qui habitaient les rives du Saint-Laurent.

Avec la guerre de 1914, ce groupe malheureusement se dispersait pres- qu’entièrement. Presque tous partirent pour le front, à l'exception de M. Qen- neville et de M. Primeau, Et l’Union canadienne-française se désorganisa. Les nombreuses compagnies de cons- composées aussi de Cana- diens français disparurent de Vancou- ver. Les deux décades qui avaient pré- cédé la première guerre mondiale, a- vaient été l’âge d’or des nôtres dans la Colombie. Nous reviendrons sur cette époque dans des articles subsé- quents,

Il faudra attendre presque 20 ans avant l’apparition d’une nouvelle asso- ciation française à Vancouver.

En 1935, se fonda le Club Montcalm, lequel; au bout de quelques mois, se donna le titre plus pompeux de Club Dramatique et Musical Montcalm. 11 était composé en majeure partie de Français de France. Son but très loua- ble était: la conservation et la propa- gation de la langue française pour la conservation, la littérature et la musi- que. On s’y amusait fort, à la françai- se. 1] y eut des soirées retentissantes, des mascarades de grand style, tel la célébration du Mardi-Gras, de février 1938, etc.

Nos Canadiens cependant ne se. trou- vaient pas tout à fait à leur aise avec le groupement français. “Le vin cou- lait dans la coupe étrangère”, com- me le chantait jadis Alfred de Vigny. ]1 faut avouer aussi que les nôtres n’é- taient pas tous des intellectuels, com- me leurs amis de France. Bref cette association française ne cadrait pas avec les aspirations et coutumes cana- diennes.

Rien d'étonnant de voir, vers 1940, trois associations se former à Van- couver, parmi nos Canadiens. Ce fu- rent: “L'Association des Dames et Demoiselles de langue française”; “L’Association Canadienne-Française”; et “L'Association des Canadiens de Québec”. Il y en avait une autre aussi à Victoria pour les Canadiens de l'Ile de Vancouver.

L'‘entente était loin d’être parfaite entre ces différents groupements. On se critiquait, on se nuisait. On en gé- missait aussi, On en discutait souvent dans les réunions. Pourquoi ne pas fusionner tous ces groupes épars? L’i- dée faisait son chemin et bientôt le rêve deviendra réalité.

Nous en sommes arrivés la fête de la St-Jean-Baptiste, le 24 juin 1945, qui fut célébrée avec un entrain inac- coutumé.

(à suivre)

Médecins augmentés

Londres. — Les appointements des médecins et dentistes employés par les services britanniques de santé seront

augmentés de 14 pour cent en moyen-.

ne à compter du premier avril. Cette augmentation touchera environ 56,000 médecins et dentistes et imposera au budget de lEtat une charge supplé- mentaire de quelque $50 millions.

Franco-Colombiens: Devenez membres de la

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Adressez-vous à: Roger W. Larochelle, propangandiste 826 - 22e Avenue Ouest, Vancouver

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M. Roméo Paquette, de Victoria, prési- dent général de la Fédération Cana- dienne-Française de la Colombie.

Cantate au Nouveau ? journal

(Versification libre)

Te Nouvelle agréable, Un enfançon est arrivé, est aventure incroyable De comtempler le nouveau-né. RE Chose merveilleuse, Les Canadiens français De la Colombie montagneuse Ont leur journal français. Glorieux pionniers, D'aucuns chantaient vos funérailles; Nous, fiers héritiers, Continuerons vos Vatailles. Lee Dans nos rangs décimés, Bien souvent nous pleurons Les nombreux désenchantés ; Mais toujours nous combattrons. —_5— Ln arrière des nuages Resplendit toujours le soleil, Ranimons nos courages, Combattre à vaincre est pareil. _G— Bientôt la télévision, Du journal, nécessaire complément, C’est toujours notre ambition, Amplifiera l’avènement. D UE Fidèles Quévecquois, Par delà monts ct continent, Ecoutez les héros de nos voix Gardez-nous votre soutien. == 8 La Vierge, notre étoile, Notre appui de chaque jour, Guidera sûrement notre voile Jusqu'à l'éternel Séjour. Lorgel.

Page 7

tion Canadienne Francaise de la Colombie

Section speciale dans “La Survivance”

Pour les Franco-Colombiens

Ce ne sera certes pas un nou- veau journal. Toutefois, à compter de ce numéro-ci, une page entière men- suelle sera réservée aux communiqués émanants des Cercles de la Fédéra- tion, Daprès le nouvel arrangement avec l'éditeur, l'abonnement sera de un dollar pour les douze numéros: ce sera certes une aubaine.

Nous pourrons donc dorénavant nous glorifier d’être les éditeurs et quasi propriétaire d’un journal mensuel. Ce projet depuis Jongtemps envisagé est devenu réalité, Ajoutons qu’il ne comp-

Bravo! M. Lacroix

À une réunion de Association de l’enseignement du français dans l’'On- tario, M. Léopold Lacroix s’est servi d'un langage cinglant à l'égard du groupe majoritaire de cette Province. Voici quelques-unes de ses apostro- phes, rapportées dans “Le Droit”, du 8 février.

“L'Ontario français est en proie au grand malaise d’un peuple minoritaire qui na connu que Ja lutte, qui s'est abreuvé d’incompréhensions, qui a sur- monté une épreuve, pour en envisa- ger une autre, qui a la nausée des dé- fections ingrates ct insensées qui dé- cuplent ses rangs... 11 faut s'être posé des oeiïllères, s'être bouché les oreilles, pour ne pas partager l'inquiétude rai- sonnée, J’anxiété troublante de notre groupe minoritaire ici dans l'Ontario devant ses chances de vie et de survie dans les cadres actuels. . ”

C'est d’ailleurs l’heure où “une ra- fale d'indépendance, un gros hoquet de libération sociale et ‘économique soulève le monde”. Ici même au Ca- nada, “on n'en veut plus d’une paix et d’une harmonie qui s’accomode d’u- ne exploitation subreptice et de la minorité. On n’en veut plus de la formule pacifiante, mais tragique du “melting-pot” parce qu'elle n'est pas fidèle à la promesse de 1867. Le temps est venu de régler le dilemme. Le temps de ramper est passé. Nous ne voulons plus de mots prometteurs. Nous sommes écoeurés des promesses sans lendemain, des tergiversations op- primantes”.

La voix de la minorité française de l'Ontario prend aujourd’hui de Yam- pleur. On assiste ainsi à l'émergence sociale du moins puissant et à la re- connaissance incontestable des droits du moins-bien-partagé,

Canadiens français de la Colombie fourbissez vos armes. Quand les pro- testations constitutionnelles des mino- rités de l'Ontario, du Manitoba, de la Colombie-Britannique s’'uniront ensem- ble, ce sera alors une marée montante, écrasante qui déferlera sur les derniè- res résistances à nos justes réclama- tions.

La vie française à travers les cercles

Promenons-nous du nord au sud et relatons ce que nos amis réalisent comme activités. Le groupe de Prince- Georges demeure le plus dynamique regardant Yadhésion à notre plan de Sécurité Familiale.

che. En tout premier lieu, nous nous devons de reconsidérer notre concep- tion en rapport avec le plan de Sécu- rité Familiale. Une décision sera prise d'ici quelque temps. Notre constitu- tion sera enregistrée sous peu; elle doit parcourir les rouages diplomati- ques.

Pour oublier le travail sérieux, on or- ganisa le 2 mars, un souper “aux fè- ves au lard” qui obtint un franc suc- cès. Laissons-nous descendre sur Ja carte géographique et accostons sur

Un deuxième item fort important toucha le futur congrès de l’Associa- tion des Educateurs de Langue fran-

l'île Vancouver pour visiter Port-Al- berni et Victoria.

De bonnes nouvelles nous accueil- « J 0 A lent à notre premier arrêt. En effet,

çaise. Nous désirons un franc succès mais il nous faut exiger par consé- quent une participation et aide entière de toutes les capacités canadiennes- françaises, Comme dernière tranche, on

voilà du nouveau: le poste de radio de Port-Alberni vient tout juste d’en- registrer un ruban sonore qui sera re- transmis sur les ondes du Québec. Aus- si, Mile Ginette Paquette s’est vue at- tribuer une bourse du Ministère des Affaires Culturelles de la province mè-

annonça que la Troupe Molière repré- sentera l'élément français au Festival du Théâtre amateur qui aura lieu au mois d'avril Nous aurons l’occasion de vous informer plus adéquatement sur le sujet.

re, pour se perfectionner en français. Cette bourse fut obtenue par le tra- vail fructueux du cercle en collabora- tion avec les personnes informées sur le sujet. Sommes-nous un peu las d’ê- tre bercés par la houle? Peut-être un tantinet! Alors rejoignons la capitale par automobile, Par delà les montagnes de l’île, nous avons constaté que les Canadiens français de Victoria tra- vaillent ferme pour plus de partici- pation aux activités du club. A part les activités ordinaires comprenant ré- unions, causeries et films, les victoriens profitent de l’occasion pour souhaiter la plus cordiale bienvenue à leur nou- veau curé, le R.P. À Auger, étant l’avi- seur moral du cercle tout à la fois. Nous nous sommes un peu égarés de la di- rection nord-sud; mais la métropole provinciale a toujours son cachet par- ticulier,

Au milieu du mois dernier, l’Exécu- tif de la Fédération tint conseil. La procédure fut un peu abrogée, car il y avait beaucoup de pain sur la plan-

ADRESSE du

Secrétaire Général de la Fédération

M. GEORGES BERGERON,

2359, Agronomy Place U.B.C. Vancouver 8, B.C.

Quelques jours plus tard, le cercle de Vancouver organisa un débat, gen- re inusité car trois concurrents (tous en faveur), sur le sujet: “Faut-il re- faire Ja Constitution Canadienne”?

En guise de conclusion, j'incite les cercles à nous faire parvenir le résu- mé de leurs activités car il fait bon savoir que la vie française existe et est à la veille d’éclore au grand public.

Georges Bergeron, Secrétaire Général.

Madrid: communistes condamnés

Madrid — Dix peines de prison de cinq à dix-huit ans ont été prononcées par deux conseils de gueïrre devant les- quels dix personnes accusées d’activi- tés communistes avaient comparues.

Les deux tribunaux ont réduit les peines demandées par les procureurs qui avaient réclamé de six à 28 ans de prison. Néanmoins, les conseils de guerre se sont montrés sévères envers les accusés communistes.

Un premier conseil de guerre a con- damné quatre ouvriers de Madrid, dont ‘une femme, à des peines variant de 5 à 10 ans de prison pour “rébellion mi- litaire” et activités communistes.

Un second conseil de guerre a con- damné six hommes à des peines al- lant de 5 à 18 ans de prison pour a- voir organisé des cellules communis- tes.

te aucun risque financier. Pas de ma- chincrie à acheter, à installer, à met- tre en opération. Tout est à la charge de la Cie éditrice du journal.

“La Survivance“ était déjà l'organe officiel des Associations françaises et de l'Alberta ct de la Colombie et don- nait largement l'hospitalité à tous nos communiqués. Mais la nouvelle enten- te procurcra certainement des avan- tages appréciables.

D'abord nos abonnés colombiens y trouveront un intérêt plus attrayant à lire le journal, puisque les communi- qués et nouvelles seront concentrés en une seule page. De plus, il sera plus facile d'accroitre le nombre des lecteurs; et c'était là le but visé, l’ob- jectif principal à atteindre. Le rêve de la Fédération n’est autre que celui dapporter son message français, cul- turel, national et religieux à tous les Canadiens français dispersé, isolés dans notre vaste province de la Co- lombie. Pour beaucoup ce sera une oc- casion des plus opportunes de se re- mémorer et réapprendre ce langage si beau, si doux, si limpide, des encêtres. Un prêtre polonais nous avouait naguè- re que, lorsqu'il entendait parler fran- çais, c'était “comme une musique à ses orcilles”, Enfin un dernier avan- tage, et non le moindre, sera de pou- voir se mettre au diapason de lévo- Jution de notre nation: je veux parler du bilinguisme. D’après une décision des autorités fédérales, il a été stipulé que toute personne à l'emploi du gou- vernement central devra être bilingue à partir de 1967. Conséquemment, d’un océan à l'autre, l'avenir est à ceux qui

maîtriscront ct l'anglais et le français. Déjà dans les services publiques on accorde préférence ct plus forte ré- munération à tout employé bilingue.

I y a quelques décades, un évêque allemand ne craignait d’affirmer que, Si $S. Paul revenait sur Ïa terre, il se ferait journaliste. Devenons les apô- tres de la bonne presse auprès des n6- tres. Cest une forme d’apostolat à la portée de toutes les bonnes volontés. Il faut que “notre” journal pénètre dans tous les foyers français. Il y a quelques jours seulement on nous par- lait de deux braves et excellentes fa- milles canadiennes-françaises de Wood- fibre entièrement isolées et privées de toute communications avec leurs com- patriotes du continent. Je termine ce court article en laissant à tous nos lec- teurs et amis ce mot d'ordre: PROPA- GANDE, PROPAGANDE.

—La santé est le plus grand bien, lt beauté est au second rang, la ri- chesse au troisième.

Platon

+ * LI

—Certain bonheur, c’est comme la bonne santé. On ne s'en aperçoit pas ct alors, c'est comme sil n'existait pas.

Donnay

Propagande

Tous nos abonnés sont priés d’in- téresser leurs amis à la lecture de notre journal, soit en leur conseillant de s'abonner, soit en Îeur passant lcur propre copie.

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Dimanche le 7 avril Gymnase de l'école de McLennan Programme 2h. p.m. — Récitations — dradés 1 ë 9 8h. p.m. — Elocutions — grades 10 à 12

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Au Canada

(suite de la page 1)

Dans le but de s’attirer des votes, le premier ministre annonça à Victoria que des majorations de salaires allaient être accordées aux membres de nos forces armées ainsi qu'à un certain nombre de nos fonctionnaires publics, cette majoration devant être rétroacti- ve au premier octobre dernier.

‘De son côté le chef Libéral, M. Pear- son, reflétant la confiance promit à un auditoire d'Edmonton que s’il est élu premicr ministre il se rendra immé- diatement à Londres pour des entre- tiens avec le premier ministre Macmil- Jan et qu’ensuite il prendrait des dis- positions pour conférer avec le prési-

dent Kennedy. *# * +

Yukon. — La nation ainsi que le monde entier furent grandement éton- nés d'apprendre, mardi dernier, que deux personnes portées disparues dans le grand nord canadien depuis 50 jours avaient été retrouvées vivantes. Mlle Hélène Klaben, 21 ans, de Broo-

La semaine

A la Législature provinciale

Le lieutenant - gouverneur de FAl- berta, l'hon. M. Percy Page, a prorogé Ja 5ème session de la 14ème Assemblée législative, qui s'était ouverte Je 14 février.

Cette session est supposée être la dernière avant la prochaine élection provinciale. La mort subite du prési- dent de la Chambre, M. Peter Dawson, avait retardé Ja propogation. M. Ar- thur, Dixon, de Calgary, fut élu suc- cesseur à M. Dawson.

L'une des plus importantes législa- tions fut celle acceptée après un a- mendement, permettant au gouvernc- ment de lancer un programme volon- taire prépayé d'assurance médicale. Parmi d’autres projets de loi, nous no- tons celui des écoles accréditées dans les plus importants districts scolaires; l'établissement d’une force policière municipale; d'importants changements dans l'urbanisme municipal; et la for- mation d’un Conseil qui sera chargé de régler les problèmes pouvant surgir entre les propriétaires de terrains et les compagnies pétrolières et minières.

La Législature accepta l'exercice fi- nancier record de 373 millions 822 mille dollars pour l’année fiscale 63-64. Un petit excédent de 24 mille dollars est prévu.

À Ja prorogation les créditistes dé- tenaient 61 des 65 sièges à l’Assem- blée et les députés se joignirent à leurs collègues fédéraux pour mener

Les Etats-Unis et l'URSS sont mutuellement naralysés

Washington. —— Selon le secrétaire à la Défense de l'idministration Kenne- dy, M. Robert McNamara, les Etats- Unis ct PURSS sc trouvent actuelle- ment dans un état de paralysie mutuel- le quant à Flutilisation des armes nu- cléaires. Les deux pays sont paralysés dans ce domaine parce qu’une attaque de lun provoquera certainement une riposte de Fantre.

Toutefois, a précisé M. MeNamara, les Etats-Unis ont l'intention de gagner la guerre froide. Le secrétaire à Ja Défense estime, pour sa part, que son pays est actucllement en voie de vain- cre dans la gucrre froide.

“Notre but, a poursuivi M. McNa- mara, est la défaite des communistes. Je ne pense pas toutefois que nous pouvons atteindre cette victoire en sengageant dans une guerre nucléai- re. L'état de paralysie mutuelle dans le domaine nucléaire s’accentuera a- vec le temps”.

Le secrétaire à la Défense a traité de ce problème de la “dissuasion nu- cléaire mutuelle” au cours de son té- moignage à huis clos devant une com- mission du Congrès en février. Un

compte rendu partiel de son témoigna-

ge a été rendu public récemment, M. McNamara a affirmé catégorique- ment que l'URSS ne possède pas ac-

‘ tucllement de supériorité dans le do-

maine nucléaire. On ne peut pas non

Ja campagne électorale en prévision du scrutin national.

DR. R.N. THOMPSON

Chef du parti Crédit Social. Un chef national qui a tout d’abord l'intérêt du

Canada en vue.

Annonce insérée par la Ligue du Crédit Social en Alberta.

plus affirmer qu’il existe une égalité entre Iles Etats-Unis et l'URSS quant au nombre des armes nucléaires, a-t-il dit.

En dépit de la théorie de la “dissua- sion nucléaire mutuelle”, M. McNa-

mara a préféré ne pas qualifier la situation actuelle comme en étant une de parité entre les deux pays dans le domaine nucléaire.

Gargo américain .…

(suite de la première page)

vons été contents de voir arriver notre escurte de chasseurs américains, une heure environ après les premiers coups de feu.”

De son côté, M. Joc Teitelbaum, qui représente l“Atlantic and Caribean Li- ne” a précisé que l'incident avait eu lieu à environ 19 milles au nord de la ville cubaine de Matanzas, au large de laquelle le cargo passe régulière- ment tous les dimanches et jeudis. Il a déclaré qu’à son avis, le Floridian n'avait été qu'un bous-émissaire pour venger les attaques effectuées récem- ment par le commando cubain “Alpha 6”.

Cette organisation de réfugiés cu- bains est accusée d’avoir récemment attaqué un navire soviétique à l’ancre dans un port cubain. Fidel Castro a accusé il y a quelques jours le gou- vernement américain d'abriter sur son territoire ces contre-révolutionnaires qui veulent la fin de son régime.

LA SURVIVANCE

klyn, New-York, et M. Ralph Flores, 42 ans, de San Bruno, en Californie, avaient passé 41 de ces 50 jours sans nourriture ct demeurèrent en vie en mangeant de la neige, après que l’a- vion touriste à bord duquel ils voya- geaient s'écrasa sur la pente d’une

+ montagne, Je 4 février dernier. D'in-

tenses recherches avaient été Jancées pour les disparus, mais elles furent a- bandonnées, lorsque l'espoir de Jes retrouver vivants s'éteignit.

Les survivants à ce supplice avaient subi des blessures dans la chute de leur appareil et supportèrent les ri- gueurs d’un froid de 40 degrés sous zéro. Mais tous deux étaient dans un état remarquable lorsque secourus, et attribuëèrent leur survivance à la Pro- vidence qu'ils ne cessèrent pas d’implo-

rer durant leur dure épreuve. # + +

Halifax. —— Un bienfaiteur qui dési- re préserver l'anonymat, fait don de quatre millions de dollars à l’université Dalhousie comme subventions et pour établir des bourses pour les étudiants canadiens à cette institution de haut

savoir. + 3 +

Regina — Deux députés Libéraux, MM. Ross Thatcher, chef de l’opposi- tion et Lionel Coderre, sont suspendus par l’Assemblée législative de la Sas- katchewan, lorsqu'ils refusent de ré- tracter leurs accusations contre les ap- propriations supplémentaires de 2 mil- lions de dollars au gouvernement So- cial-Démocrate l'année fiscale

pour 1963-64. La ++ + Montréal. — L'ancien lieutenant-

gouverneur du Québec, M, Gaspard Fauteux, est décédé, vendredi, à Pâ- ge de 65 ans, dans un hôpital de Mont- réal. Le défunt était ancien membre de la Chambre des Communes et frère du juge de la Cour Suprême du Cana- da, Son Honneur Gérald Fauteux. Il avait subi une intervention chirurgi- cale des plus délicates en janvier der- nier et était retourné à Fhôpital pour subir un nouvel examen médical. Elu aux Communes durant un scrutin com- plémentaire dans le comté de Sainte- Marie à Montréal en 1942, il fut réélu en 1945 et nommé président de la Chambre cette année-là, poste qu'il détint jusqu'à la dissolution du gou- vernement en 1949. L'année suivan- te il fut choïsi au poste de lieutenant- gouverneur de sa province, poste qu'il occupa jusqu’en 1958.

—Quand les gourmands sont deve- nus sobres, ils vivent cent ans, Voltaire + L 2 + —I] faut donner au serveau la plei- ne mesure de sommeil nécessaire à sa réfection, car le sommeil est pour l’en- semble de l’homme ce que le remonta- ‘ge est à la pendule. Schapenhauer

OYEZ! OYEZ!

Mesdames et Messieurs 4 et 5 avril

L'ACFA présente la comédie de Fer- nand Millaud ‘intitulée “La Maison du printemps”, à J’Auditorium de l’Aca- démie Assomption, à 8h.30 p.m., sous lhabile direction de M. Reginald Bi- gras.

7 avril

Le Jardin d'enfants des Soeurs de l’Assomption de la Sainte Vierge situé à 9927 - 110e rue, vient d’être remis à neuf. Il sera ouvert au public de 10h. à 5h.,, dimanche le 7 avril. Un thé sera servi de 2h. à 5h. Invitation spéciale aux 530 anciens élèves.

7 avril Au gymnase de McLennan, concours oratoire régional de 2h. à 5h. et de 8h. à 1lh. pm. CORDIALEMENT INVITES.

10 avril Bingo aux jambons au gymnase du Collège St-Jean à 8h, organisé par YAssociation Parents-Maîtres-Paroisse. Venez en grand nombre.

19 avril SOIREE PRINTANIERE organisée par le Club LaSalle de la paroisse Im- maculée-Conception, à 8h.30 p.m. en l’auditorium de l'Ecole du Sacré-Coeur.

90 avril

C. A. S....

26 au 28 avril

Retraite fermée pour couples mariés, d'expression française, à St-Albert.

Une menace pour les Etats-Unis

Washington. — Le commissaire fé- déral américain pour la nourriture et les médicaments, M. Georges P. Lar- rick, a déclaré que le trafic illicite sur les pilules soporifiques et les excitants présente “une menace de plus en plus dangereuse pour les Etats-Unis”.

Le commissaire du gouvernement,

qui faisait sa déclaration devant une sous-commission du sénat, a exposé devant son auditoire un plan visant à développer la lutte contre le trafic de la drogue, plan prévoyant notamment lenrôlement d’un personnel supplé- mentaire d’inspecteurs et dindicateurs, et l'utilisation de méthodes utilisées jusqu'ici surtout par le FBI.

L'A.C.F.A. a noté pour vous . ..

(suite de la page 1) rencontrera le comité régional et le lendemain, il assistera au concours ora- toire de cette région.

# LA Li

À Ja veille des élections, nous rap- pelons un droit et un devoir démocra- tiques: VOTER SELON VOTRE CONSCIENCE, MAIS VOTEZ.

# # #

L'Association Canadienne-française offre ses meilleurs voeux d'anniversaire aux personnes suivantes: David Ayotte, Plamondon Gérard Jos Baril, Edmonton Laurent U. Bincette, St-Paul Gérard Blanchette, Marie-Reine Elphège Boulet, Donnelly André Bourbeau, Fort-Kent Denis Bruneau, Jean-Côté Louis Bruneau, Jean-Côté Charles Cimon, Donnelly Jean-Baptiste Dallaire, Mallaig Achille Demers, Edmonton René Depré, Edmonton

No 20

A TO

Joseph Desaulniers, Beaumont Blain Doré, Edmonton

Alcide Godbout, Edmonton Josaphat Hamel, Girouxville Jules Lacoursière, Edmonton Emile Lefebvre, St-Paul

Wilfrid Loiselle, Girouxville Paul Magnan, Edmonton

Marcel Mahé, Ste-Lina

Gérard Maisonneuve, Falher

M. l'abbé J.-M. Martineau, Plamondon Jean-Paul Morrissette, Edmonton Albert Parent, Donnelly

Rolanä C. Piquette, Plamondon Philippe Plamondon, Plamondon Eloi Proulx, Legal

George Richard, Fort Saskatchewan Albert Sabourin, Morinville Thomas Schaub, Plamondon Paul A. Sicotte, Falher

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Dans Edmonton-Ouest Votez KENNEDY, Orvis À.

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